JaiLu Documenter la dimension sociale du travail de la connaissance : une approche hypertextuelle de Arthur Perret publié sur HAL.

La documentation personnelle peut être définie comme la documentation élaborée par un individu pour lui-même, de manière idiosyncrasique.

JaiDécouvert le mot Idiosyncrasique.

JeMeDemande si la condition « pour lui-même » est dépassable ou non 🤔.

(Psychologie) Caractères propres au comportement d’un individu particulier. (from).

Élaborer une documentation personnelle permet d’organiser le processus de « signifiance » (Leleu-Merviel, 2010) pour construire des connaissances (voir figure 1).

JaiDécouvert la chercheuse Sylvie Leleu-Merviel.

JeSouhaite lire Le sens aux interstices, émergence de reliances complexes de Sylvie Leleu-Merviel.

#JaiDécouvert les mots Noumène, Noème et Diaphories.

Comme l’écrit Latour (dans « Pensée retenue, pensée distribuée »), la pensée n’est pas « retenue » dans l’unique cerveau du penseur, mais « distribuée » dans un ensemble d’acteurs et d’actants – un « milieu de savoir » selon l’expression de Le Deuff : données et documents, individus et collectifs, lieux, évènements et dispositifs divers.

JaiDécouvert Traité de documentation de Paul Otlet.

JaiDécouvert Robert Estivals et Communicology.

L’approche hypertextuelle présente plusieurs avantages par rapport aux graphes de connaissance, notamment une mise en œuvre plus simple et une plus grande expressivité. Cette méthode produit ce que Stiegler (Le concept d’ « Idiotexte » : esquisses - 2010) appelle un idiotexte, c’est-à-dire la textualisation d’une mémoire personnelle. L’utilité primaire de cette méthode, pour l’individu qui crée sa documentation personnelle, est de multiplier les chemins vers une même information, via des connexions riches en signification et facilement réactivées.

JaiDécouvert idiotexte, j’ai lu l’article mentionné et je ne l’ai pas compris 🙅‍♀️.

Cette méthode présente également un intérêt pour les recherches sur les systèmes d’organisation des connaissances (SOC). Mazzocchi (2018) définit les SOC comme des ensembles de termes ou concepts interreliés, outils intermédiaires entre des humains et des collections de données et documents. Dans la méthode que nous avons décrite, la création d’un graphe documentaire correspond à la fois à la création d’une collection de documents – les fiches – et d’un SOC – les catégories de fiches et de liens utilisées dans le graphe.

JaiDécouvert Systèmes d’organisation des connaissances (SOC).

D’abord, cette méthode est orientée par la subjectivité : les choix qui guident l’élaboration du graphe sont basés sur la mémorabilité, critère hautement subjectif.

Ok, j’ai bien compris 👌.

Par exemple, des catégories de fiches peuvent être modifiées, supprimées ou ajoutées progressivement pour orienter la manière dont fonctionne la remémoration.

Ok, j’ai bien compris 👌.

JaiDécouvert ISKO-France.

JaiDécouvert L’épistémologie sociale (from)

J’ai pris le temps de regarder https://www.arthurperret.fr/glossaire-indexation.html, j’ai trouvé des choses intéressantes, du vocabulaire pour nommer des éléments techniques des CMS.

Ces configurations affectent la manière dont nous remémorons les choses : nous nous disons par exemple « J’ai mentionné ce concept dans telle publication » ou bien « C’est untel qui m’a recommandé cette méthode ». Ces connexions idiosyncrasiques sont facilement réactivées car elles reposent sur des éléments ayant une grande « mémorabilité » – terme qui renvoie aux arts de la mémoire et que nous entendons ici comme une qualité déterminée subjectivement, de manière réflexive, à partir de situations essentiellement contingentes, qui modifient notre « comportement informationnel ».

Je comprends très bien ce qui est exprimé et cela correspond à mon expérience vécu.


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