#OnMaPartagé l'article « Budget 2025 : le coup de rabot sur l'avantage fiscal de l'actionnariat salarié adopté » (BSPCE).
Mais l'article 25 de la loi de finances bouscule ce schéma en revenant en partie sur le sursis d'impôt.
Source de l'article 25 :
Concrètement, les gains d'exercice - se manifestant lorsque le salarié exerce son option d'achat à un prix plus faible que la valeur de marché de l'action au jour de cet exercice - seraient imposés au moment de l'apport des titres à la société rachetant l'entreprise. Tandis que les gains de cession - qui surviennent si l'action continue à s'apprécier après l'usage des BSPCE - bénéficieraient toujours du sursis d'imposition.
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Voici ce que j'ai compris.
Imaginons le scénario suivant :
Voici ce qui aurait changé dans ce scénario avant l'application de l'article 25 du projet de loi de finance 2025 :
Lorsque mon ami m'a parlé de ce changement de loi, je pensais que Bob devait payer des impôts sur les 9 500 € de gains dès février 2024. Cependant, il s'avère que ce n'est pas le cas. Les impôts ne sont dus qu'au moment où les titres sont apportés à la société qui rachète l'entreprise, c'est-à-dire lorsque "la grosse entreprise" acquiert les actions de Bob. À ce moment-là, Bob a la possibilité de choisir de ne pas réinvestir la totalité de la valeur de ses actions dans "la grosse entreprise".
Finalement, je trouve cette modification de la règle fiscale moins illogique que ce que j'avais initialement pensé.