Mardi 31 décembre 2024 à 17:12
Dans le billet de blog d'Emmanuele Bassi "The Mirror", j'ai découvert l'expression informatique "Flag day".
Releasing GLib 3.0 today would necessitate breaking API in the entirety of the GNOME stack and further beyond; it would require either a hard to execute “flag day”, or an impossibly long transition, reverberating across downstreams for years to come.
L'article Wikipédia donne la définition suivante :
A flag day, as used in system administration, is a change which requires a complete restart or conversion of a sizable body of software or data. The change is large and expensive, and—in the event of failure—similarly difficult and expensive to reverse.
D'après ce que j'ai compris, un "Flag day" désigne un déploiement complexe où plusieurs systèmes doivent être mis à jour simultanément, sans possibilité de retour en arrière. C'est une approche risquée, car elle implique une transition brutale entre l'ancien et le nouveau système, souvent difficile à gérer dans des environnements interdépendants.
Un "Flag day" s'oppose à une migration en douceur.
C'est une situation que j'essaie d'éviter autant que possible. Des méthodes comme les Feature toggle ou l'introduction d'un système de versionnement permettent d'effectuer des migrations douces, par petites itérations, testables et sans interruption de service.
Concernant l'origine de cette expression, je lis :
This systems terminology originates from a major change in the Multics operating system's definition of ASCII, which was scheduled for the United States holiday, Flag Day, on June 14, 1966.
Je pense qu'à l'avenir, je vais utiliser cette expression.