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Journal du dimanche 29 juin 2025 à 17:08 #philosophie, #YouTube, #audio

Ma première rencontre avec Hegel et sa dialectique date probablement de 2005, quand j'ai lu "Karl Mark ou l'esprit du monde " de Jacques Attali.

Hier, je suis tombé sur une vidéo qui mentionnait encore ce concept, et je dois avouer que j'étais incapable de décrire ce qu'il représente. J'ai donc décidé de prendre du temps pour mieux le comprendre.

L'épisode Hegel - La dialectique de juin 2020 de la chaîne Le Précepteur me semble être une excellente ressource. L'audio fait 50 minutes, mais j'ai trouvé l'ensemble très accessible.

Journal du jeudi 13 juin 2024 à 10:48 #morale, #philosophie

Dans l'Œuvre de philosophie morale : Réflexions ou sentences et maximes morales.

« Notre défiance justifie la tromperie d’autrui » (source)

De La Rochefoucauld.

  • Vauvenargues (p. 81) : « L’expérience justifie notre défiance ; mais rien ne peut justifier la tromperie. »
  • Sénèque (épitre iii) : Multi fallere docuerunt, dum timent falli, et aliis jus peccandi suspicando fecerunt. « Plus d’un, en craignant qu’on ne le trompe, enseigne aux autres à le tromper, et par ses soupçons autorise le mal qu’on lui fait. »
  • Charron (de la Sagesse, livre II, chapitre x) : « Il se faut bien garder de faire démonstration aulciuie de deffiance, quand bien elle y seroit et juslement, car c’est desplaire, voire offenser, et donner occasion de nous estre contraire. »

Autre citation :

« Il est plus honteux de se défier de ses amis que d’en être trompé. » (source)

Journal du samedi 13 avril 2024 à 20:00 #bonheur, #philosophie, #OnMaPartagé, #JaiÉcouté

#OnMaPartagé et #JaiÉcouté l'intégralité de André Comte-Sponville, la philosophie au service du bonheur de André Compte-Sponville. Je l'ai tellement appricié que je l'ai partagé à plusieurs amis. Je l'ai écouté au moins 3 fois.

Sujets abordés :

  • 02:07 Une enfance malheureuse
  • 06:23 La responsabilité du malheur
  • 09:09 L’hystérie : mythe ou réalité ?
  • 13:06 L’expérience de psychanalyse
  • 14:46 Rencontrer la philosophie
  • 16:28 Perdre la foi
  • 23:16 La quête de sens
  • 28:23 La peur de rater sa vie
  • 31:04 Les échecs
  • 32:03 L’échec amoureux
  • 32:36 La réussite de ses proches
  • 34:15 Doit-on accepter d’être malheureux ?
  • 40:12 Le deuil
  • 44:37 Relâcher nos attentes
  • 47:43 Le réel est-il condamné à nous décevoir ?
  • 51:27 Vivre sa vie ou rêver sa vie ?
  • 01:06:02 L’échec politique
  • 01:09:39 Affiner ses positions politiques
  • 01:15:21 Comment progresser ?

Dialectique (Hegel) #philosophie

Article Wikipedia de la dialectique de Hegel : Hegel - Philosophie - La Dialectique.

Vidéo de vulgarisation à ce sujet :

Pharmakon #philosophie, #Le_ph

Article Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pharmakos#Le_phármakon_dans_la_philosophie

En Grèce ancienne, le terme de pharmakon désigne à la fois le remède, le poison, et le bouc-émissaire.

Tout objet technique est pharmacologique : il est à la fois poison et remède. Le pharmakon est à la fois ce qui permet de prendre soin et ce dont il faut prendre soin, au sens où il faut y faire attention : c’est une puissance curative dans la mesure et la démesure où c’est une puissance destructrice. Cet à la fois est ce qui caractérise la pharmacologie qui tente d’appréhender par le même geste le danger et ce qui sauve. Toute technique est originairement et irréductiblement ambivalente : l’écriture alphabétique, par exemple, a pu et peut encore être aussi bien un instrument d’émancipation que d’aliénation. Si, pour prendre un autre exemple, le web peut être dit pharmacologique, c’est parce qu’il est à la fois un dispositif technologique associé permettant la participation et un système industriel dépossédant les internautes de leurs données pour les soumettre à un marketing omniprésent et individuellement tracé et ciblé par les technologies du user profiling.

La pharmacologie, entendue en ce sens très élargi, étudie organologiquement les effets suscités par les techniques et telles que leur socialisation suppose des prescriptions, c’est à dire un système de soin partagé, fond commun de l’économie en général, s’il est vrai qu’économiser signifie prendre soin. En particulier, Ars Industrialis appelle de ses vœux une pharmacologie de l’attention à l’époque des technologies de l’esprit.

En principe, un pharmakon doit toujours être envisagé selon les trois sens du mot : comme poison, comme remède et comme bouc-émissaire (exutoire). C’est ainsi que, comme le souligne Gregory Bateson, la démarche curative des Alcooliques Anonymes consiste toujours à mettre d’abord en valeur le rôle nécessairement curatif et donc bénéfique de l’alcool pour l’alcoolique qui n’a pas encore entamé une démarche de désintoxication.

Qu’il faille toujours envisager le pharmakon, quel qu’il soit, d’abord du point de vue d’une pharmacologie positive, ne signifie évidemment pas qu’il ne faudrait pas s’autoriser à prohiber tel ou tel pharmakon. Un pharmakon peut avoir des effets toxiques tels que son adoption par les systèmes sociaux sous les conditions des systèmes géographiques et biologiques n’est pas réalisable, et que sa mise en œuvre positive s’avère impossible. C’est précisément la question que pose le nucléaire.

source

prolétarisation #philosophie

https://arsindustrialis.org/vocabulaire-proletarisation

La prolétarisation est, d’une manière générale, ce qui consiste à priver un sujet (producteur, consommateur, concepteur) de ses savoirs (savoir-faire, savoir-vivre, savoir concevoir et théoriser).

Rappelons tout d’abord que Marx ne dit pas que le prolétariat est la classe ouvrière : il dit que la classe ouvrière est la première classe à être touchée par la prolétarisation. Les prolétaires n’ont pas disparu : la prolétarisation, c’est à dire la perte des savoirs, a au contraire envahi « toutes les couches de la société ». Privé de savoir, le prolétaire est privé de travail, s’il est vrai que travailler c’est s’individuer en individuant son milieu de travail et en se co-individuant avec des collègues de travail, c’est à dire en formant avec eux un milieu associé. Le prolétaire est l’employé d’un milieu dissocié. Le prolétaire, dit Simondon, est désindividué par la machine qui a grammatisé et automatisé son savoir.

Au cours du XXe siècle cependant, ce qui est prolétarisé n’est plus seulement le savoir-faire du producteur : c’est aussi le savoir-vivre du consommateur. Le consommateur ainsi prolétarisé ne produit pas ses propres modes d’existence : ceux-ci lui sont imposés par le marketing qui a transformé son mode de vie en mode d’emploi.

La crise de 2008 a mis en évidence que ce sont aussi désormais les concepteurs et les décideurs qui sont prolétarisés : l’automatisation issue des « systèmes d’aide à la décision », tels les programmes informatiques de trading qui grammatisent unilatéralement les points de vue économiques et financiers dominants (renforçant souvent des processus entropiques – comme l’avait déjà montré une étude du crack boursier de 1987 réalisée par Catherine Distler, et comme le soulignait récemment Paul Jorion – processus entropiques qui constituent la base technologique de ce que l’on avait appelé « la pensée unique »), généralisent la situation qui s’était installée avec les systèmes informatiques nucléaires, où la prise de décision politique et militaire, formalisée dans les appareils de surveillance électronique, est court-circuitée par la performance de l’arsenal informatisé.

Que la grammatisation induise à travers le développement de ses stades successifs une prolétarisation n’est pourtant pas une fatalité : c’est une question pharmacologique, où l’alternative relève de ce que nous appelons une pharmacologie positive. De nos jours, cette question se pose avec une radicalité absolument inédite précisément dans la mesure où la prolétarisation atteint chacun d’entre nous, installant en chacun de nous les effets ravageurs de la « bêtise systémique », atteignant toutes les fonctions sociales, des plus humbles aux plus décisives. C’est pourquoi nous faisons de la déprolétarisation généralisée l’enjeu fondamental de l’économie de la contribution.

source

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