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Journal du vendredi 02 août 2024 à 14:11
J'ai partagé la note au sujet des Quick Fixes du 31 juillet 2024 à un ami — profil Développeur sénior, Architecte informatique, plus de 20 ans d'expérience — et voici ma réponse à ses commentaires.
« Je tiens à préciser que la solution « On le fera plus tard quand on aura le temps » n'arrive jamais. » -- from
« Je confirme ... remettre à plus tard, reviens à dire que ce ne sera jamais fait. Quand t'as un ticket dans le backlog qui s'appelle "C'était pas terrible faudrait refaire mieux .." et qui n'a pas été touché depuis 6 mois, tu sais que tu peux le foutre à la benne. » -- mon ami
🙂.
« a. Durant toute la vie du projet, accorder entre 20 et 40% du temps — "de l'énergie" — au traitement de la dette technique. » -- from
« Oui, mais ça ne marche que dans les équipes en mode produit ... pas dans les équipes qui fournissent du "service" 😉 » -- mon ami
Je pense que tu as malheureusement raison.
C'est pour cela que je pense qu'il est préférable que les services de l'État internalisent les compétences informatiques plutôt que passer par des ESN.
C'est pourquoi je crois qu'il est préférable que les services de l'État internalisent les compétences informatiques plutôt que de passer par des ESN. Je pense à des projets comme Louvois (projet), SIRHEN (projet), ou ONP (projet).
Journal du vendredi 02 août 2024 à 10:40
J'ai partagé la note au sujet des Quick Fixes du 31 juillet 2024 à un ami — profil Product Manager — et voici ma réponse à ses commentaires.
« Ce que je retiens principalement et qui est, à mon avis, sous-estimé, c’est l’impact psychologique de travailler dans le chaos et d’avoir l’impression d’une dette insurmontable. Pour moi, la motivation et le sens de ce qu’on fait, c’est vraiment l’enjeu clé. Je pense donc qu’il est essentiel d’avoir une gestion saine et transparente de tout ça, le quick fix est néfaste à long terme. » -- mon ami
Je trouve cela intéressant que tu soulignes "l'impact psychologique" 👍️. Je partage cet avis et cela rejoint cette partie de ma note :
« D'après mon expérience, lorsque le développement d'une application est fait en équipe, l'accumulation de Quick Fixes entraîne rapidement :
- Une perte de contrôle — analogie "des sables mouvants" dans l'article.
- Un risque de perte de confiance de l'équipe, surtout des nouveaux venus en période de storming : voir le concept sociologique de l'hypothèse de la vitre brisée. » -- (from)
Ensuite :
« Sur la question des explorations/spikes, je suis partagé. De ma modeste expérience, ça n’a jamais été concluant. Ça ne permet pas de valider une quelconque « pain » business qu’on n’aurait pas pu valider d’une autre manière. » -- mon ami
Je comprends ton point de vue.
Comme toi, autant que je me souvienne, je n'ai jamais participé à une exploration de produit réussie destinée aux utilisateurs B2B ou B2C.
Je pense qu'il y a deux raisons à cela : la première est que, de mon point de vue, ces expériences n'étaient pas réalisées avec le niveau de rigueur nécessaire.
La seconde est que ce type d'activité est intrinsèquement difficile à mener.
Cependant, j'ai réalisé des spikes produits — objectifs d'explorations de features — avec succès pour des utilisateurs internes — stakeholder.
Ces spikes m'ont permis plusieurs choses :
- De rendre concrètes des idées pas toujours comprises par des descriptions verbales ;
- De gagner la confiance des stakeholders, et d'éviter une longue période de vaporware ;
- De créer un artefact facilitant la convergence d'un groupe — développeurs, product managers, stakeholders — vers un objectif commun.
« et ça n’aide pas franchement la tech à débroussailler les écueils techniques. » -- mon ami
Mon expérience concernant les spikes techniques est différente. Pour moi, c'est une méthode qui fonctionne sans hésitation.
Ce que j'observe sur moi-même et je pense chez d'autres personnes :
- Les spikes mettent moins de pression aux développeurs sur des tâches complexes.
- Les spikes réduisent l'Effet Ikea des développeurs. Ils savent que c'est un spike et que sa solution sera probablement abandonnée.
- Les spikes réduisent l'entêtement, facilitant la pratique du timeboxing.
- Les spikes indiquent clairement aux développeurs qu'on n'attend pas une fonctionnalité finie et sans bug.
(Voir aussi ma note à propos d'un risque potentiel lié à l'usage des spikes).
J’ai pas encore avancé dans ma réflexion là-dessus, mais j’ai l’impression qu’un projet, s’il est important, doit être conduit proprement dès le départ. Si on n’a pas le temps de le faire proprement, c’est que c’était pas nécessaire, et ça va ajouter de la complexité inutilement.
Je te rejoins très fortement sur cette dernière phrase 👍️.
Dernière page.