Supabase
Journaux liées à cette note :
Journal du dimanche 03 novembre 2024 à 12:33
En lisant la release note v3.0.3 de wal-g, j'ai découvert l'extension PostgreSQL nommée OrioleDB.
OrioleDB is a new storage engine for PostgreSQL, bringing a modern approach to database capacity, capabilities and performance to the world's most-loved database platform.
OrioleDB consists of an extension, building on the innovative table access method framework and other standard Postgres extension interfaces. By extending and enhancing the current table access methods, OrioleDB opens the door to a future of more powerful storage models that are optimized for cloud and modern hardware architectures.
Le projet OrioleDB a commencé en février 2022 par un développeur de Supabase : Alexander Korotkov.
Les commentaires de ce thread Hacker News semblent très enthousiastes https://news.ycombinator.com/item?id=30462695.
Dans la page "Introductions" de la documentation, je lis :
Differentiators
The key technical differentiations of OrioleDB are as follows:
No buffer mapping and lock-less page reading
In-memory pages in OrioleDB are connected with direct links to the storage pages. This eliminates the need for in-buffer mapping along with its related bottlenecks. Additionally, in OrioleDB in-memory page reading doesn't involve atomic operations. Together, these design decisions bring vertical scalability for Postgres to the whole new level.
MVCC is based on the UNDO log concept
In OrioleDB, old versions of tuples do not cause bloat in the main storage system, but eviction into the undo log comprising undo chains. Page-level undo records allow the system to easily reclaim space occupied by deleted tuples as soon as possible. Together with page-mergins, these mechanisms eliminate bloat in the majority of cases. Dedicated VACUUMing of tables is not needed as well, removing a significant and common cause of system performance deterioration and database outages.
Copy-on-write checkpoints and row-level WAL
OrioleDB utilizes copy-on-write checkpoints, which provides a structurally consistent snapshot of data every moment of time. This is friendly for modern SSDs and allows row-level WAL logging. In turn, row-level WAL logging is easy to parallelize (done), compact and suitable for active-active multimaster (planned).
J'ai lu le billet "Rethinking PostgreSQL buffer mapping for modern hardware architectures". Je pense avoir compris que l'implémentation actuelle de PostgreSQL utilise un "buffer mapping" autrefois bien adapté aux contraintes matérielles.
J'ai compris qu'OrioleDB propose une nouvelle approche, spécialement conçue pour tirer parti des SSD rapides, ce qui lui permet d’atteindre des performances nettement supérieures à celles de l’implémentation existante.
Journal du lundi 28 octobre 2024 à 18:30
Été 2021, j'ai essayé d'utiliser PostgREST dans un projet professionnel, mais j'ai abandonné cette option en raison de trop nombreuses limitations rencontrées.
Depuis, je constate que PostgREST a beaucoup évolué : CHANGELOG.md.
Cela pourrait valoir la peine que je redonne une chance à ce projet lors de ma prochaine réalisation d'une API REST.
#JeMeDemande si la bonne santé du projet est liée au sponsoring de Supabase.
Sur la page Patreon du projet, je constate qu'il reçoit 1375 € de don récurrent par mois.
Journal du lundi 28 octobre 2024 à 14:56
Je rassemble ici quelques notes au sujet de projet Hasura.
À l'origine, Hasura était uniquement un moteur GraphQL open-source qui se branchait directement sur une base de données PostgreSQL. Le projet a commencé en 2018, bien que le site web soit plus ancien — 2015.
D'après le dépôt GitHub, les premiers développeurs d'Hasura sont Shahidh K Muhammed, Vamshi Surabhi, Aravind Shankar et Rakesh Emmadi, tous basés à Bangalore, en Inde.
En 2019, dans un cadre professionnel, j'ai choisi d'utiliser un autre moteur GraphQL : PostGraphile.
Début 2020, j'avais également identifié Hasura et Supabase comme alternatives.
J'avais choisi d'utiliser PostGraphile pour plusieurs raisons :
- Supabase était encore un jeune projet, lancé en octobre 2019.
- Hasura était codé en Haskell, un langage que je ne maîtrise pas. En revanche, PostGraphile, développé en JavaScript, m'inspirait plus confiance, car je savais que j'avais les compétences nécessaires si je devais intervenir sur son code source, par exemple, pour corriger un bug.
- D'autre part, PostGraphile n'était pas financé par des Venture capital, ce qui m'inspirait bien plus confiance sur son avenir que Supabase et Hasura.
- J'apprécie énormément la façon de travailler de Benjie. J'apprécie sa manière d'organiser ses projets, ses documentations et ses choix techniques. Je pense que notre doctrine est assez similaire.
Quatre plus tard, je constate que PostGraphile a choisi de rester concentré sur un seul objectif : être un moteur GraphQL, tandis que Supabase et Hasura, bénéficiant d'un financement par des Venture capital, ont diversifié leurs offres.
Alors que PostGraphile se limite au support de PostgreSQL, Hasura peut se connecter à Mysql, MongoDB, Clickhouse, Elasticsearch…
Et d'après la documentation, Hasura permet d'exposer, en plus d'une API GraphQL, une API REST (RESTified Endpoints).