JSON


Journaux liées à cette note :

Support OCI de CoreOS (image pull & updates) #CoreOS, #docker, #distribution-linux, #linux, #DevOps, #JaiDécouvert

Cette note fait partie de la série de notes : "J'ai étudié et testé CoreOS et je suis tombé dans un rabbit hole 🙈".

Note précédente : "L'utilisation de OSTree par Flatpak".


Le format Open Container Initiative (Docker image) utilise le media type application/vnd.oci.image.layer.v1.tar+gzip et se compose de métadonnées au format JSON accompagnées de plusieurs archives tar.gz. Ce format est beaucoup moins optimisé pour le stockage et le transfert que celui de libostree, qui utilise un système de déduplication basé sur les objets et des deltas binaires (pour en savoir plus, voir la note "2014-2018 approche alternative avec Atomic Project").

La déduplication OCI s'effectue au niveau des layers complets. Par exemple, si je build localement une image à partir du Dockerfile suivant :

# image frontend
FROM fedora:39            # layer 1
RUN dnf install -y pkg1   # layer 2 - 50Mb
COPY app.js /app/         # layer 3

Puis une seconde image avec ce Dockerfile :

# image backend
FROM fedora:39                 # layer 1
RUN dnf install -y pkg1 pkg2   # layer 4 - 100 Mb
COPY app.js /app/              # layer 3

Les layers 2 et 4 sont considérés comme différents car leurs contenus diffèrent (commandes RUN différentes). Les fichiers du package pkg1 sont donc stockés deux fois. La taille totale sur disque et lors du transfert est de 150 MB (au lieu de 100 MB avec une déduplication au niveau fichier).

Malgré cette limitation, depuis la version 42 , Fedora CoreOS utilise le support OCI de OSTree pour télécharger les mises à jour système. Ce changement constitue la première itération vers la migration de CoreOS vers bootc.

Le format OCI semble privilégié à libostree comme format d'échange car son écosystème est plus populaire : utilisation par Docker, Kubernetes, podman, disponibilité sur Docker Hub, et maîtrise généralisée du format Dockerfile.

Depuis la version 4.0.0 , podman supporte le format de compression zstd:chunked , basé sur les zstd skippable frames . Ce format permet une déduplication plus fine en découpant les layers en chunks, améliorant ainsi l'efficacité des téléchargements différentiels, bien que restant inférieur à des capacités de libostree. À noter que seul le registry quay supporte actuellement ce format — Docker Hub ne le prend pas encore en charge.

En explorant ce sujet de déduplication (qui permet de réduire la taille des données à télécharger lors des mises à jour), #JaiDécouvert bsdiff, bspatch, Rolling hash (je l'avais déjà croisé).


Note suivante : "Convergence vers Bootc".

Journal du mercredi 11 décembre 2024 à 11:22 #markdown, #markup, #JaiDécouvert

#JaiDécouvert ArchieML (https://archieml.org/) qui est un markup language créé en 2015 par Michael Strickland qui travaille chez The New York Times.

Mon premier sentiment a été « pourquoi ne pas utiliser du Markdown ».

Ensuite, en lisant la documentation, j'ai compris que ce markup language était utilisé pour renseigner des valeurs dans différents champs. Comme le dit la documentation, ArchieML est une alternative à JSON ou YAML.

En explorant la section « Why not YAML? Or JSON? », j'ai compris la philosophie fondamentale d'ArchieML : offrir un langage de balisage qui soit particulièrement tolérant aux erreurs de syntaxe, notamment concernant l'indentation.
Cette approche répond spécifiquement aux besoins des journalistes qui, contrairement aux développeurs, ne sont généralement pas familiers avec les conventions strictes d'indentation que l'on trouve dans d'autres langages de balisage.

Ensuite, je me suis demandé : « Pourquoi ne pas demander aux journalistes de saisir leur article dans une page d'édition web, qui présente différents champs bien distincts ? ».

Je pense que la réponse se trouve ici :

And finally, because we make extensive use of Google Documents's concurrent-editing features…

source

Tout comme j'aime travailler avec des documents "plain text", peut-être que les journalistes préfèrent finalement travailler sur de simples documents textes plutôt qu'une page web d'édition, pour des raisons de rapidité d'utilisation : copier-coller rapide, fonctionnalité de commentaire collaboratif de Google Docs…

Je découvre dans la section ressources différentes librairies d'intégration à Google Docs.

Je découvre aussi que ArchieML est utilisé par d'autres journaux :

  • Quartz
  • The Atlanta Journal-Constitution
  • Fusion
  • The Wall Street Journal

Au final, je n'ai pas d'opinion définitive au sujet de cette méthode d'édition d'article 🤔.