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Divers types d'issues, une issue Vision ou Epic est floue, une issue task est précise #gestion-projet, #communication, #opinion

En mars 2024, je me suis demandé comment utiliser correctement les termes Epic, Issue, User Story, Goal, Job Story, Vision, Pitch, Feature, Task, Bug, Spike, Dette technique, Theme.

Voici quelques réflexions à ce propos.

Tout d'abord, tous les artefacts suivants sont des Issues : Epic, User Story, Job Story, Vision, Pitch, Feature, Bug, Spike, Task.

Ensuite, Feature, Bug, Spike et Dette technique indiquent la finalité de l'issue, définissant la nature du travail à réaliser.

User Story et Job Story sont des méthodes de formulation d'issues.

J'ai mis beaucoup de temps à réaliser que les termes Epic, Vision, Theme, Pitch, Goal et Task permettent d'indiquer le niveau d'imprécision d'un objectif.

Exemple allant du flou très prononcé à une version faiblement floue :

  • Vision – Le niveau le plus large et abstrait, décrivant une aspiration à long terme.
  • Theme – Une direction stratégique regroupant plusieurs objectifs ou Epics.
  • Pitch – Une proposition d'idée ou une justification d'un projet, pouvant inclure des objectifs mais restant plus conceptuel.
  • Goal – Un objectif spécifique à atteindre, souvent mesurable.
  • Epic – Une grande fonctionnalité ou un ensemble de tâches qui contribuent à un objectif plus large.
  • Task – Niveau le plus précis, une tâche est une unité de travail concrète et actionnable.

Une ou plusieurs Merge Requests constituent une réponse formelle, exprimée en code, parmi toutes les réponses possibles à une demande formulée dans une issue.
Seule cette réponse formelle, exprimée en code, est véritablement précise. Même l'issue, aussi détaillée soit-elle, conserve toujours une part de flou.

Attention tout de même : quand je dis qu'une issue de type Vision est floue, cela ne veut pas dire que son auteur peut bâcler sa rédaction.
Si, par exemple, la description est limitée à 500 mots, l'auteur doit exploiter au mieux cette limite pour présenter sa vision avec précision. L'objectif n'est pas de créer du flou volontairement, mais plutôt d'exprimer clairement un concept qui, par nature, comporte encore des zones d'incertitude à explorer.

Voici quelques exemples d'issue floue publiés ici :

Une issue, en tant que texte écrit, comporte une part inévitable d'ambiguïté et nécessite donc son auteur pour être défendue :

C’est que l’écriture, Phèdre, a, tout comme la peinture, un grave inconvénient. Les œuvres picturales paraissent comme vivantes ; mais, si tu les interroges, elles gardent un vénérable silence. Il en est de même des discours écrits. Tu croirais certes qu’ils parlent comme des personnes sensées ; mais, si tu veux leur demander de t’expliquer ce qu’ils disent, ils te répondent toujours la même chose. Une fois écrit, tout discours roule de tous côtés ; il tombe aussi bien chez ceux qui le comprennent que chez ceux pour lesquels il est sans intérêt ; il ne sait point à qui il faut parler, ni avec qui il est bon de se taire. S’il se voit méprisé ou injustement injurié, il a toujours besoin du secours de son père, car il n’est pas par lui-même capable de se défendre ni de se secourir.

Phèdre - Dialogue de Platon

Conséquence pratique de tout cela :

  • L'auteur d'une issue doit être disponible et accorder du temps à la personne qui va implémenter son issue.
  • La personne qui implémente cette issue doit accepter l'imprécision de cette issue. En posant des questions, le développeur doit aider l'auteur à rendre cette issue plus précise.
  • L'auteur de l'issue doit accepter de recevoir une implémentation qui ne correspond pas exactement à sa vision… et dans ce cas, il doit soit l'accepter ou accorder plus de temps à cette issue afin d'effectuer plusieurs itérations de correction de l'implémentation.

Ces règles pratiques sont aussi valables lorsqu'une issue est déclinée dans des issues avec un niveau de précision supérieur. Par exemple, lors de la rédaction d'issues de type Epic à partir d'une issue de type Vision.

« Permettre à l'auteur de défendre son texte » ne signifie pas exclusivement un dialogue oral. Ce dialogue peut s'effectuer :

  • Par chat synchrone ;
  • Par commentaire d'issue asynchrone ;
  • Par visioconférence ;
  • etc

Je pense que le niveau de précision d'une issue détermine le mode de communication à privilégier. Pour les issues de haut niveau d'abstraction — très floues (Vision, Theme, Pitch), la communication orale se révèle généralement plus efficace, car elle permet des échanges dynamiques et immédiats sur des concepts abstraits.

En revanche, pour les issues plus précises (Tasks, certaines Features), je privilégie une approche asynchrone avec des questions écrites détaillées. Cette méthode offre à l'auteur le temps nécessaire pour réfléchir et affiner sa rédaction. Je ne recours à la communication orale que lorsque des problèmes de compréhension persistent malgré les échanges écrits, afin de débloquer rapidement la situation.


Je cherche des solutions pour bien indiquer le niveau de précision des issues que j'écris.

Voici quelques exemples d'introductions d'issues :

Cette issue est de type "vision", c'est donc normal qu'elle soit imprécise. Les zones d'ombre seront affinées progressivement dans des sous-issues spécifiques. Pour clarifier certains aspects, des échanges oraux pourront être organisés afin de répondre à vos questions et d'enrichir cette vision.

Autre exemple :

Cette issue a été rédigée avec un souci particulier de précision. Si vous identifiez des erreurs, des incohérences ou si certains points nécessitent des éclaircissements, n'hésitez pas à les signaler dans les commentaires. Pour toute difficulté de compréhension ou doute persistant, je reste disponible pour organiser une session en visioconférence afin de faciliter nos échanges.

Journal du lundi 26 août 2024 à 22:10 #collaboration, #BonnePratique, #communication, #markdown

Lorsque vous collaborez avec moi et partagez du code source ou des extraits de terminal dans un logiciel compatible avec le format Markdown, tel que GitHub, GitLab, Mattermost, Zulip, etc., je vous encourage à entourer vos extraits avec des balises ```. Par exemple :

De même, pour les citations de texte en prose, utilisez les caractères > au début de chaque ligne, comme illustré ci-dessous :

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Ce qui produira :

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Ces deux recommandations permettent d'améliorer le confort de lecture de vos messages.

Voir aussi je préfère recevoir les extraits de vos textes au format texte plutôt que sous forme de captures d'écran.

Journal du lundi 26 août 2024 à 15:09 #antipattern, #collaboration, #communication

Lorsque vous collaborez avec moi, je préfère recevoir les extraits de vos textes Markdown, vos codes sources, et le contenu de votre terminal au format texte plutôt que sous forme de captures d'écran.

Voici ci-dessous six inconvénients liés à l'utilisation de captures d'écran.

1. Impossibilité de copier le contenu

Lorsque vous partagez des lignes de commande, des configurations ou des messages d'erreur en capture d'écran, je ne peux pas copier le contenu pour le tester ou effectuer des recherches. Cela m'oblige à ressaisir manuellement le texte, avec le risque d'introduire des erreurs.

De plus, il m'est impossible de citer précisément une partie de votre contenu lors de nos échanges.

2. Impossible de cliquer sur les liens

3. Recherche inefficace

Les outils comme GitHub, GitLab, Slack, Zulip, Mattermost, Signal, WhatsApp, ainsi que les moteurs de recherche dans les pages des navigateurs, ne permettent pas de rechercher du texte présent dans des images. Le format texte, en revanche, est entièrement indexable et facilitera la recherche d'informations.

4. Consommation de mémoire multipliée par 100

Les captures écrans consomment beaucoup plus d'espace disque que du texte.

Prenons l'exemple d'un extrait de terminal au format texte :

# docker info
Client: Docker Engine - Community
 Version:    27.1.2
 Context:    default
 Debug Mode: false
 Plugins:
  buildx: Docker Buildx (Docker Inc.)
    Version:  v0.16.2
    Path:     /usr/libexec/docker/cli-plugins/docker-buildx
  compose: Docker Compose (Docker Inc.)
    Version:  v2.29.1
    Path:     /usr/libexec/docker/cli-plugins/docker-compose

Server:
 Containers: 194
  Running: 194
  Paused: 0
  Stopped: 0
 Images: 34
 Server Version: 27.1.2
 Storage Driver: overlay2
  Backing Filesystem: extfs
  Supports d_type: true
  Using metacopy: false
  Native Overlay Diff: true
  userxattr: false
 Logging Driver: json-file
 Cgroup Driver: systemd
 Cgroup Version: 2

Cet extrait consomme 682 octets de mémoire.

Je viens de vérifier : une capture d'écran équivalente consomme 83 000 octets de mémoire, soit 121 fois plus d'espace disque qu'un simple extrait de texte. Pour ceux qui utilisent des écrans haute résolution, comme les écrans Retina, cette consommation peut même être multipliée par 4.

Il est regrettable de saturer 100 fois plus rapidement l'espace disque sur des services comme GitHub, GitLab, Slack, Zulip, Mattermost, etc., pour une expérience utilisateur finalement moins optimale.

5. Chargement moins rapide des pages

Ceci est surtout impactant pour les issues ou Merge Request avec beaucoup de commentaires.

6. Occupation excessive de l'espace écran

Les captures d'écran, en particulier celles prises sur des écrans Retina, occupent souvent un espace d'écran excessif dans la fenêtre du navigateur, rendant la lecture des commentaires plus difficile et nuisant à la fluidité de la navigation.

Pourquoi je n'utilise pas d'acronyme non documenté sur Wikipedia ? #communication

Je viens d'ajouter le contenu du Mail de Musk en 2010 « Les acronymes sont vraiment à éviter » dans la documentation guidelines du projet professionnel sur lequel je suis en train de travailler actuellement.

Pourquoi ?

Dans un souci d'efficacité, j'aime recevoir des informations le plus explicites possible, afin d'éviter des quiproquos, de minimiser mes risques d'erreurs, d'éviter de faire perdre du temps à mes collaborateurs en posant une multitude de questions.

Comme j'essaie de suivre la règle d'or, j'essaie moi-même de communiquer de la façon la plus explicite possible — je précise que ce n'est pas simple, même avec la meilleure volonté du monde !

C'est pour cela que j'évite au maximum de créer et d'utiliser des acronymes.

Voici quelques extraits du Mail de Musk 2010 « Acronyms Seriously Suck ».

L'utilisation excessive d'acronymes inventés est un obstacle important à la communication et il est extrêmement important de maintenir une bonne communication au fur et à mesure que nous nous développons.

👍️

Personne ne peut se souvenir de tous ces acronymes et les gens ne veulent pas avoir l'air stupides lors d'une réunion, alors ils restent assis dans l'ignorance. C'est particulièrement difficile pour les nouveaux employés.

Je suis tout à fait d'accord avec cette déclaration 👍️.
J'ai appris par expérience que la majorité des humains ne posent pas de question quand ils ne connaissent pas un mot ou un sujet.
J'essaie personnellement de mettre mon égo de coté et de poser la question, mais il m'arrive aussi de ne pas le faire.

D'autre part, ma mémoire est limitée, l'apprentissage des acronymes internes d'une organisation ou d'une équipe me demande trop de charge cognitive.

Un acronyme que la plupart des ingénieurs en dehors de SpaceX connaissent déjà, tel que GUI, peut être utilisé.

Je suis tout à fait aligné avec cette pratique👍️.

Personnellement, je suis la règle suivante : j'ai le droit d'utiliser un acronyme à condition qu'il soit référencé par une page Wikipedia et que la liste de ses homonymes sur sa page "disambiguation" soit très courte dans mon contexte d'utilisation (exemple pour FTP). Si ce n'est pas le cas, je n'utilise pas l'acronyme.

Dernière page.