FOSDEM


Journaux liées à cette note :

Journal du lundi 23 juin 2025 à 13:34 #france, #cloud-provider, #OpenStack, #FOSDEM, #JaiDécouvert

#JaiDécouvert de nombreuses informations intéressantes au sujet de Cloud Nubo dans les slides Nubo - A French government sovereign cloud du FOSDEM 2025.


#JaiDécouvert la fondation OpenInfra qui gouverne, entre autres, le projet OpenStack.


#JaiDécouvert l'existance des projets : Airship, Starlingx, Zuul. Je ne les ai pas étudiés.

Journal du lundi 23 juin 2025 à 11:49 #free-software, #projet, #open-source

Dans la slide 18 de la conférence "Nubo: the French government sovereign cloud" du FOSDEM 2025, j'ai découvert l'article "Un logiciel libre est un produit et un projet" (https://bzg.fr/fr/logiciel-produit-projet/).

Je viens de réaliser une lecture active de cet article. Je l'ai trouvé très intéressant. Je vais garder à l'esprit cette distinction "produit / projet".

Voici quelques extraits de cet article.


La popularité de GitHub crée des attentes sur ce qu'est un logiciel « open source » (comme disent les jeunes) ou « libre » (comme disent les vrais). Il s'agit d'un dépôt de code avec une licence, une page de présentation (souvent nommée README), un endroit où remonter des problèmes (les issues), un autre où proposer corrections et évolutions (les pull requests) et, parfois, d'autres aspects : un espace de discussion, des actions lancées à chaque changement, un lien vers le site web officiel, etc.

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Je trouve que ce paragraphe décrit très bien les fonctions remplies par un dépôt GitHub :


Pourquoi distinguer produit et projet ?

Cette distinction permet d'abord de décrire une tension inhérente à tout logiciel libre : d'un côté les coûts de distribution du produit sont quasi-nuls, mais de l'autre, l'énergie à dépenser pour maintenir le projet est élevée. Lorsque le nombre d'utilisateurs augmente, la valeur du produit augmente aussi, de même que la charge qui pèse sur le projet. C'est un peu comme l'amour et l'attention : le premier se multiplie facilement, mais le deuxième ne peut que se diviser.

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Je partage cet avis 👍️.


C'est d'ailleurs cette tension qu'on trouve illustrée dans l'opposition entre les deux sens de fork. Dans le sens technique, forker un code source ne coûte rien. Dans le sens humain, forker un projet demande beaucoup d'effort : il faut recréer la structure porteuse, à la fois techniquement (hébergement du code, site web, etc.), juridiquement (éventuelle structure pour les droits, etc.) et humainement (attirer les utilisateurs et les contributeurs vers le projet forké.)

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J'approuve 👍️.


Côté morale, il y a les principes et les valeurs. Les principes sont des règles que nous nous donnons pour les suivre ; les valeurs expriment ce qui nous tient à coeur. Les deux guident notre action.

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Intéressant 🤔


Un logiciel libre est un produit qui suit un principe, celui d'octroyer aux utilisateurs les quatre libertés. Il est porté par un projet ayant des valeurs, dont voici des exemples : l'importance de ne pas utiliser des plateformes dont le code source n'est pas libre pour publier un code source libre, celle d'utiliser des outils libres pour communiquer, de produire un logiciel accessible et bien documenté, d'être à l'état de l'art technique, d'être inclusif dans les contributions recherchées, d'avoir des règles pour prendre des décisions collectivement, de contribuer à la paix dans le monde, etc.

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Je trouve cela très bien exprimé 👍️.

À la recherche d'un environnement de développement sans le savoir : mes années 1999-2008 #dev-kit, #software-engineering

Je pense que je m'intéresse au sujet des "development environment" ou development kit depuis 1999.

À l'époque, même si je ne connaissais pas encore ces concepts, j'en ressentais déjà le besoin.

Par exemple, lorsque j'ai voulu contribuer au projet KDE, je cherchais des solutions et des bonnes pratiques pour organiser ma station de travail de manière à pouvoir compiler et installer KDE sans risquer de casser mon environnement de bureau.
Malheureusement, je n'y suis pas parvenu 😔.

Avec le recul, je réalise que ces pratiques étaient souvent transmises de manière informelle, principalement par des échanges oraux ou via des messages sur IRC. En somme, il s'agissait d'un véritable "bouche-à-oreille" numérique.

Je pense que la majorité des développeurs devaient faire face aux mêmes difficultés. Je pense aussi qu’ils devaient prendre beaucoup de temps à trouver leur propre méthode, année après année.

J’en ai eu une fois la confirmation. En 2002, je suis allé au FOSDEM, pour rencontrer entre autres David Faure, un core développeur français de KDE.

J’ai échangé avec lui et il m’a montré de nombreuses astuces qu’il utilisait… je n’ai pas tout compris, je n’ai pas réussi à les retenir…

J’en ai conclu que les développeurs avaient sans doute chacun leurs propres méthodes de développement non documentées.

Question qui me vient alors à l’esprit : alors qu'ils contribuent à des logiciels libres et partagent leur code source, pourquoi les développeurs ne partagent-ils pas aussi leurs environnements de développement ?