
YAML
Journaux liées à cette note :
Première description du gestionnaire de projet de mes rêves
Introduction
Cela fait depuis 2022 que je souhaite prototyper un outil de gestion de tâches (issues) avec certaines fonctionnalités que je n'ai trouvées dans aucun outils Open source ou closed-source.
En novembre 2022, j'ai commencé le tout début d'un modèle de données PostgreSQL, mais je n'ai pas continué.
Je souhaite, dans cette note, présenter mon idée de prototype, présenter les fonctionnalités que j'aimerais implémenter.
Nom du projet : Projet 24 - Prototyper le gestionnaire de projet de mes rêves
Ces idées de fonctionnalité sont tirées de besoin personnel que j'ai rencontré depuis 2018, dans mes différents projets professionnel en équipe.
Pour réduire mon temps de rédaction de cette note et la publier au plus tôt, je ne souhaite pas détailler ici l'origine de ces besoins.
Je souhaite juste décrire quelques fonctionnalités que je souhaite et quelque détail technique sans expliquer l'origine de mon besoin.
Sources d'inspiration
Mes principales sources d'inspiration :
- Certaines fonctionnalités issues et projects de GitHub et ses dernières améliorations.
- Certaines fonctionnalités Plan and track work de GitLab.
- Certaines fonctionnalités de Basecamp, par exemple, j'adore les Hill Charts (https://basecamp.com/hill-charts).
- Certaines fonctionnalités de Linear.
- Certaines fonctionnalités de OpenProject
Je me projette d'utiliser Projet 24 dans les framework de gestion de projets suivants :
Ainsi qu'avec la technologie sociale Sociocratie 3.0.
Liste de fonctionnalités en vrac
- Permettre d'importer / exporter une ou plusieurs issues dans un format de fichier YAML.
- Permettre d'importer / exporter ces fichiers via Git.
- Permettre l'utilisation de branche : création, suppression, merge de branches.
- Permettre la gestion des branches via l'interface web.
- Visualisation web des diff entre deux branches.
- Permettre de commit ou créer des snapshots d'une branche.
- Permettre d'attribuer à une issue une estimation basse et haute de temps d'implémentation.
- Permettre d'activer un Hill Charts sur toute issue.
- Permettre d'indiquer un niveau d'approximation d'une issue
- Permettre aux lectures d'une issue d'indiquer leur niveau de compréhension de l'issue
- Permettre de configurer la taille maximum en mots d'une issue. Pour forcer un certain niveau de synthèse.
- Permettre de calculer le poids d'une issue en faisant la somme basse et haute de toutes ses dépendances.
- Système inspiré de Tinder pour prioriser les issues. L'application présente deux issues choisies selon un algorithme Elo et invite l'utilisateur à désigner celle qu'il considère comme prioritaire.
- Implémenter un système de tags d'issues personnalisés où chaque utilisateur peut créer ses propres étiquettes. La visibilité de ces tags serait configurable : mode privé pour un usage personnel ou mode partagé pour les rendre disponibles aux autres utilisateurs.
- Permettre de créer des portfolios d'issue par utilisateurs.
- Pas de séparation des entités Epic (gestion de projet logiciel) / Issue contrairement à ce que fait GitLab.
- Permettre d'utilisation d'une extension Browser pour enrichir les pages GitHub, GitLab, Linear ou Forgejo avec les fonctionnalités de Projet 24.
- Permettre au Projet 24 d'améliorer une instance privé Forgejo avec un wrapper HTTP.
- Système de dashboard pratiquement identique à GitHub projects.
- Système de commentaire comme GitHub, mais avec un système de thread.
- Support de wikilink et alias au niveau de toutes les ressources texte.
- Support d'une fonctionnalité de publication de notes éphémères attachées à chaque utilisateur.
- Permettre la création d'issues ou de notes "flottantes". Une issue "flottante" n'appartient à aucune ressource spécifique — elle n'est rattachée ni à un projet, ni à un groupe. Cette fonctionnalité me semble essentielle et je compte la détailler dans une note dédiée prochainement.
- Proposer une extension Browser qui détecte automatiquement les issues liées à l'URL de la page actuelle. Cela permettrait d'accéder rapidement aux issues ou notes "flottantes" selon le contexte de navigation.
- Très bon support Markdown, contrairement aux implémentations de Slack, Notion ou Linear. Il devrait être possible de basculer entre le mode d'édition riche et le mode markdown. Le contenu copié doit générer du markdown valide dans le presse-papier.
- Respect strict des conventions Web : permettre l'ouverture de toutes les pages dans un nouvel onglet, etc.
- Mettre l'accent sur la performance de rendu des pages. Implémenter en priorité un système de métriques pour mesurer les temps de rendu.
- Proposer un système de génération de titre d'issue et de tag basé sur un LLM.
- Mettre en place un système qui utilise un LLM pour proposer automatiquement des titres d'issues et des tags.
- Alimenter une base de données vectorielle avec les descriptions d'issues et leurs commentaires pour activer la recherche sémantique.
Expérience utilisateur
Comme SilverBullet.mb, un outil fait dans un premier temps pour les hackers.
Détails techniques
- Stockage dans Elasticsearch pour faciliter les recherches par tags et plain text.
- Utilisation de nanoid de 5 caractères pour identifier les issues.
- Utilisation de Git hook pre-receive côté serveur pour importer des données (issues, notes, etc)
Une extension browser pour exporter ses threads Claude.ia et ChatGPT
Actuellement, et à ma connaissance, les APIs de Claude.ia et ChatGPT ne proposent pas de fonctionnalité d'export de l'historique des conversations de leur interface web de chat.
J'imagine deux approches pour réaliser cet export malgré tout : développer un script qui réalise une forme de Web Scraping ou intégrer cette fonctionnalité directement dans une extension navigateur plutôt que dans un script autonome. L'extension browser présente l'avantage de simplifier la gestion de l'authentification.
Après 30 minutes de recherche sur GitHub, du style "export chatgpt", j'ai trouvé claude-chatgpt-backup-extension
. Cette extension permet l'export d'une ou plusieurs conversations Claude.ia et une conversation à la fois ChatGPT.
Je l'ai testée, elle fonctionne correctement 🙂.
Je viens de proposer cette Pull Request pour ajouter le support de l'export ChatGPT en mode bulk : Add bulk export feature for ChatGPT conversations.
Cette extension pourrait me servir de base de travail pour l'idée de projet "Aggregator - Backup Numeric Conversation System".
Voici les prochaines issues d'amélioration que j'imagine pour un fork de cette extension :
- Affichage conditionnel des boutons d'export Claude.ia uniquement quand l'utilisateur est connecté sur https://claude.ai/ (même principe pour ChatGPT).
- Afficher une barre de progression lors des bulk exportations.
- Proposer une option d'export au format YAML, sous une forme plus facile à lire pour les humains, avec moins d'informations techniques que le format JSON natif proposé actuellement.
- Tenter un refactoring pour simplifier la base de code actuelle.
- Développer une option permettant l'export vers des services Object Storage qui implémentent l'API S3.
- Créer un mock serveur API REST et permettre l'export des données vers ce serveur.
Journal du mercredi 11 décembre 2024 à 11:22
#JaiDécouvert ArchieML (https://archieml.org/) qui est un markup language créé en 2015 par Michael Strickland qui travaille chez The New York Times.
Mon premier sentiment a été « pourquoi ne pas utiliser du Markdown ».
Ensuite, en lisant la documentation, j'ai compris que ce markup language était utilisé pour renseigner des valeurs dans différents champs. Comme le dit la documentation, ArchieML est une alternative à JSON ou YAML.
En explorant la section « Why not YAML? Or JSON? », j'ai compris la philosophie fondamentale d'ArchieML : offrir un langage de balisage qui soit particulièrement tolérant aux erreurs de syntaxe, notamment concernant l'indentation.
Cette approche répond spécifiquement aux besoins des journalistes qui, contrairement aux développeurs, ne sont généralement pas familiers avec les conventions strictes d'indentation que l'on trouve dans d'autres langages de balisage.
Ensuite, je me suis demandé : « Pourquoi ne pas demander aux journalistes de saisir leur article dans une page d'édition web, qui présente différents champs bien distincts ? ».
Je pense que la réponse se trouve ici :
And finally, because we make extensive use of Google Documents's concurrent-editing features…
Tout comme j'aime travailler avec des documents "plain text", peut-être que les journalistes préfèrent finalement travailler sur de simples documents textes plutôt qu'une page web d'édition, pour des raisons de rapidité d'utilisation : copier-coller rapide, fonctionnalité de commentaire collaboratif de Google Docs…
Je découvre dans la section ressources différentes librairies d'intégration à Google Docs.
Je découvre aussi que ArchieML est utilisé par d'autres journaux :
- Quartz
- The Atlanta Journal-Constitution
- Fusion
- The Wall Street Journal
Au final, je n'ai pas d'opinion définitive au sujet de cette méthode d'édition d'article 🤔.
Journal du mercredi 11 septembre 2024 à 09:28
#JaiDécouvert NestedText (from).
Même en lisant la section Alternatives - YAML, je ne comprends pas encore précisément l'intérêt du projet. Je ne trouve pas YAML plus simple que NestedText.