direnv

direnv is an extension for your shell. It augments existing shells with a new feature that can load and unload environment variables depending on the current directory.

Site officiel : https://direnv.net/


Journaux liées à cette note :

Je pense pouvoir maintenant remplacer Direnv par Mise 🤞 #dev-kit, #DevOps, #direnv, #mise, #diff

Le 6 novembre 2024, j'ai publié la note "Le support des variables d'environments de Mise est limité, je continue à utiliser direnv".

L'issue indiquée dans cette note a été cloturée il y a 3 jours : Use mise tools in env template · Issue #1982.

Voici le contenu de changement de la documentation : https://github.com/jdx/mise/pull/3598/files#diff-e8cfa8083d0343d5a04e010a9348083f7b64035c407faa971074c6f0e8d0d940

Ce qui signifie que je vais pouvoir maintenant utiliser terraform installé via Mise dans le fichier .envrc :

[env]
_.source = { value = "./.envrc.sh", tools = true }

[tools]
terraform="1.9.8"

Après avoir installé la dernière version de Mise, j'ai testé cette configuration dans repository suivant : install-and-configure-mise-skeleton.

Le fichier .envrc suivant a fonctionné :

export HELLO_WORLD=foo3
export NOW=$(date)
export TERRAFORM_VERSION=$(terraform --version | head -n1)

Exemple :

$ mise trust
$ echo $TERRAFORM_VERSION
Terraform v1.9.8

Je n'ai pas trouvé de commande Mise pour recharger les variables d'environnement du dossier courant, sans quitter le dossier. Avec direnv, pour effectuer un rechargement je lançais : direnv allow.

À la place, j'ai trouvé la méthode suivante :

$ source .envrc

Je pense pouvoir maintenant remplacer Direnv par Mise 🤞.

Journal du dimanche 08 décembre 2024 à 22:19 #dev-kit, #DevOps, #histoire

Je viens de rencontrer l'outil envdir (à ne pas confondre avec direnv) et son modèle de stockage de variables d'environnement, que je trouve très surprenant !

direnv ou dotenv utilisent de simples fichiers texte pour stocker les variables d'environnements, par exemple :

export POSTGRES_URL="postgres://postgres:password@localhost:5432/postgres"
export SMTP_HOST="127.0.0.1"
export SMTP_PORT="1025"
export MAIL_FROM="noreply@example.com"

Contrairement à ces deux outils, pour définir ces quatre variables, le modèle de stockage de envdir nécessite la création de 4 fichiers :

$ tree .
.
├── MAIL_FROM
├── POSTGRES_URL
├── SMTP_HOST
└── SMTP_PORT

1 directory, 4 files

$ cat POSTGRES_URL
postgres://postgres:password@localhost:5432/postgres
$ cat SMTP_HOST
127.0.0.1
$ cat SMTP_PORT
1025
$ cat MAIL_FROM
127.0.0.1

Je trouve ce modèle fort peu pratique. Contrairement à un simple fichier unique, le modèle de envdir présente certaines limitations :

  • Organisation : il ne permet pas de structurer librement l'ordre ou de regrouper visuellement les variables.
  • Lisibilité : l'ensemble de la configuration est plus difficile à visualiser d'un seul coup d'œil.
  • Manipulation : copier ou coller son contenu n'est pas aussi direct qu'avec un fichier texte.
  • Documentation : les commentaires ne peuvent pas être inclus pour expliquer les variables.
  • Rapidité : la saisie ou la modification de plusieurs variables demande plus de temps, chaque variable étant dans un fichier distinct.

J'ai été particulièrement intrigué par le choix fait par l'auteur de envdir. Sa décision semble vraiment surprenante.

envdir fait partie du projet daemontools, créé en 1990. Ainsi, il est bien plus ancien que dotenv, qui a été lancé autour de 2010, et direnv, qui date de 2014.

Si je me remets dans le contexte des années 1990, je pense que le modèle de envdir a été avant tout motivé par une simplicité d'implémentation plutôt que d'utilisation. En effet, il est plus facile de lister les fichiers d'un répertoire et de charger leur contenu que de développer un parser de fichiers.

Je pense qu'en 2024, envdir n'a plus sa place dans un environnement informatique moderne. Je recommande vivement de le remplacer par des solutions plus récentes, comme devenv ou direnv.

Personnellement, j'utilise direnv dans tous mes projets.

Journal du mercredi 04 décembre 2024 à 14:56 #dev-kit, #software-engineering

Alexandre a eu un breaking change avec Mise : https://github.com/jdx/mise/issues/3338.

Suite à cela, j'ai découvert que Mise va prévilégier l'utilisation du backend aqua plutôt que Asdf :

we are actively moving tools in the registry away from asdf where possible to backends like aqua and ubi which don't require plugins.

source

J'ai découvert au passage que Mise supporte de plus en plus de backend, par exemple Ubi et vfox.

Je constate qu'il commence à y avoir une profusion de "tooling version management" : Asdf,Mise, aqua, Ubi, vfox !
Je pense bien qu'ils ont chacun leurs histoires, leurs forces, leurs faiblesses… mais j'ai peur que cela me complique mon affaire : comment arriver à un consensus de choix de l'un de ces outils dans une équipe 🫣 ! Chaque développeur aura de bons arguments pour utiliser l'un ou l'autre de ces outils.

Constatant plusieurs fois que le développeur de Mise a fait des breaking changes qui font perdre du temps aux équipes, mon ami et moi nous sommes posés la question si, au final, il ne serait pas judicieux de revenir à Asdf.

D'autre part, au départ, Mise était une simple alternative plus rapide à Asdf, mais avec le temps, Mise prend en charge de plus en plus de fonctionnalités, comme une alternative à direnv , un système d'exécution de tâches, ou mise watch.
Souvent, avec des petits défauts très pénibles, voir par exemple, ma note "Le support des variables d'environments de Mise est limité, je continue à utiliser direnv".

Alexandre s'est ensuite posé la question d'utiliser un jour le projet devenv, un outil qui va encore plus loin, basé sur le système de package Nix.

Le projet devenv me fait un peu peur au premier abord, il gère "tout" :

Il fait énormément de choses et je crains que la barrière à l'entrée soit trop haute et fasse fuir beaucoup de développeurs 🤔.

Tout cela me fait un peu penser à Bazel (utilisé par Google), Pants (utilisé par Twitter), Buck (utilisé par Facebook) et Please.
Tous ces outils sont puissants, je les ai étudiés en 2018 sans arrivée à les adopter.

Pour le moment, mes development kit nécessitent les compétences suivantes :

  • Comprendre les rudiments d'un terminal Bash ;
  • Arriver à installer et à utiliser Mise et direnv ;
  • Maitriser Docker ;
  • Savoir lire et écrire des scripts Bash de niveau débutant.

Déjà, ces quatre prérequis posent quelques fois des difficultés d'adoption.

Le support des variables d'environments de Mise est limité, je continue à utiliser direnv #direnv, #dev-kit

J'ai décidé d'utiliser la fonctionnalité "mise env._source" pendant quelques semaines pour me faire une opinion.

-- (from)

J'ai déjà rencontré un problème : il n'est pas possible de lancer des outils installés via Mise dans un script lancé par _.source.

Voici un exemple, j'ai ce fichier .envrc.sh :

export SERVER1_IP=$(terraform output --json | jq -r '.server1_public_ip | .value')

Terraform est installé avec Mise :

[env]
_.source = "./.envrc.sh"

[tools]
terraform="1.9.8"

Quand je lance mise set, j'ai cette erreur :

$ mise set
.envrc.sh: line 6: terraform: command not found

J'ai trouvé une issue pour traiter cette limitation : "Use mise tools in env template".

En attendant que cette issue soit implémentée, j'ai décidé de continuer d'utiliser direnv.


2024-12-19 : suite à la cloture de l'issue indiquée dans cette note, j'ai publié la note Je pense maintenant pouvoir remplacer Direnv par Mise 🤞.

Journal du mercredi 06 novembre 2024 à 17:10 #JaiDécouvert, #direnv

En travaillant sur la note 2024-11-06_1631, j'ai découvert les commandes shell suivantes mises à disposition par direnv que je trouve intéressantes :

Je remplace direnv par la fonctionnalité env._source proposée Mise #direnv, #dev-kit, #JeMeDemande

Depuis avril 2019, j'utilise direnv dans pratiquement tous mes projets de développement informatique.

Ce matin je me suis demandé si avec les nouvelles fonctionnalités de gestion des variables d'environnement de Mise, je pouvais simplifier mes development kit 🤔.

Comme vous pouvez le voir dans install-and-configure-direnv-with-mise-skeleton, actuellement mes development kit contiennent deux étapes de modifications de .bash_profile ou .zshrc. Exemple avec Zsh :

  • Une étape pour configurer Mise :
$ echo 'eval "$(~/.local/bin/mise activate zsh)"' >> ~/.zshrc
$ source ~/.zsrhrc
  • Seconde étape pour configurer direnv :
$ echo -e "\neval \"\$(direnv hook zsh)\"" >> ~/.zshrc
$ source ~/.zsrhrc

Voici la version simplifiée de ce skeleton basé sur "mise env._source", avec une étape de configuration en moins :

https://github.com/stephane-klein/install-and-configure-mise-skeleton

Voici le contenu du fichier .mise.toml :

[env]
_.source = "./.envrc.sh"

et le contenu de .envrc.sh :

export HELLO_WORLD=foo

J'ai fait le choix de nommer ce fichier .envrc.sh plutôt que .envrc afin d'éviter des problèmes de compatibilité pour les utilisateurs qui ont direnv installé.

J'ai vérifié que les variables d'environnements "parents" sont bien conservées en cas de changement de variable d'environnement par Mise dans un sous dossier.

#JeMeDemande si je vais rencontrer des régressions par rapport à direnv 🤔.

J'ai décidé d'utiliser la fonctionnalité "mise env._source" pendant quelques semaines pour me faire une opinion.

Update : voir 2024-11-06_2109.

development kit skeleton d'installation de direnv #dev-kit

Voici un dépôt GitHub qui contient les instructions que j'indiquais dans mes development kit, avant 2024, pour installer et configurer direnv, sous MacOS.

https://github.com/stephane-klein/install-and-configure-direnv-with-asdf-skeleton

Dans ce skeleton, direnv est installé avec asdf, voir le fichier racine ./.tool-versions


Et voici un exemple de skeleton, que j'utilise depuis novembre 2023, basé sur Mise :

https://github.com/stephane-klein/install-and-configure-direnv-with-mise-skeleton

Dans ce second skeleton, direnv est installé avec Mise, voir le fichier racine ./.mise.toml.

Pourquoi j'utilise direnv dans mes development kit ? #dev-kit, #software-engineering

Dans cette note, je souhaite expliquer pourquoi j'utilise et j'aime utiliser direnv.

Je suis toujours en train d'essayer de créer des development kit me permettant de travailler dans un environnements de développement toujours plus agréable.

J'ai découvert direnv en 2017 et j'ai commencé à l'utiliser dans un projet en avril 2019.

direnv s'utilise dans un shell, il charge et décharge automatiquement les variables d'environnement spécifiées dans un fichier .envrc lorsqu'on entre et quitte un répertoire.

Exemple :

Voici les use cases listées sur le site officiel de direnv :

  • Load 12factor apps environment variables
  • Create per-project isolated development environments
  • Load secrets for deployment

Voici quelques exemples concrets de mon utilisation de direnv :

source .secret

export SCW_DEFAULT_ORGANIZATION_ID="...." # Get it, in https://console.scaleway.com/organization/settings
export SCW_ACCESS_KEY="..."

# This variable environments are used by Grafana Grizzly
export GRAFANA_URL=http://grafana.$(terraform output --json | jq -r '.server3_public_ip | .value').nip.io
export GRAFANA_USER=admin
export GRAFANA_TOKEN=password
export POSTGRES_ADMIN_URL="postgres://postgres:password@localhost:5432/myapp"
export POSTGRES_URL="postgres://webapp:password@localhost:5432/myapp"
export SMTP_HOST="127.0.0.1"
export SMTP_PORT="1025"
export SECRET="secret"
export APP_HOSTNAME="localhost"
export MAIL_FROM="noreply@example.com"

Les fichiers .envrc sont des scripts shell, il est possible comme dans l'exemple au-dessus, d'utiliser source .secret pour charger un autre fichier.

Je versionne toujours le fichier .envrc, tandis que j'ignore (.gitignore) les fichiers .secret contenant des informations sensibles qui ne doivent pas être publiés dans le repository git.

Après avoir installé un development kit, j'indique à l'utilisateur les instructions à suivre pour installer les éléments de base du projet, comme Mise, Docker…, et la mise en place des secrets.

Mon objectif est ensuite de permettre à l'utilisateur de l'environnement de développement d'interagir avec des « scripts helpers » sans nécessiter de configuration préalable, simplement en entrant ou sortant des dossiers. Les dossiers sont utilisés comme « workspace contexte ».

Voir aussi : development kit skeleton d'installation de direnv

Journal du dimanche 26 mai 2024 à 10:52 #neovim, #dotfiles, #direnv, #coding

Quand je travaille sur le refactoring de ma configuration Neovim, par exemple un passage de packer.nvim à lazy.nvim, je souhaite absolument éviter de perturber mon instance Neovim courante — que je qualifie de stable.
Pour cela, j'ai cherché des solutions pour lancer plusieurs instances de Neovim.

Mon point de départ dans cette quête était trop ambitieux : je souhaitais mettre en place un environemment de travail pour tester la globalité de mes dotfiles basé sur chezmoi.

J'ai explorer les pistes suivantes :

Finalement, si je me limite à un travail sur ma configuration Neovim, j'ai trouvé la solution suivante minimaliste pour lancer une instance de Neovim cloisonée :

$ export XDG_CONFIG_HOME=$PWD/config/
$ export XDG_DATA_HOME=$PWD/share/
$ nvim

Pour rendre mon quotidien plus agréable, j'exécute ce script ./start_sandboxed_neovim.sh — qui intègre ces instructions.


Je n'utilise pas direnv dans cet environnement de travail parce que je souhaite continuer à pouvoir éditer les fichiers de configuration avec mon instance de Neovim "stable".

En pratique, j'ouvre deux panels tmux verticaux, à gauche j'édite la configuration avec mon instance Neovim stable et à droite je lance l'instance Neovim cloisonée.