Freelance

Voir aussi micro-entreprise.


Journaux liées à cette note :

Bilan de mon temps de travail de ma première année de Freelance #emploi, #freelance, #retour-d-expérience

Après ma note "Retour XP posts LinkedIn et mes canaux d'acquisition de mission Freelance", voici ma seconde note bilan de ma première année d'activité Freelance.

En 2022, ma dernière année complète en CDI qui me sert de référence, j'ai travaillé 219 jours. Cette année-là, 6 jours fériés sur 10 sont tombés en semaine et j'ai pris en tout 35 jours de congé.

Pour ma première année de Freelance, du 1er juillet 2024 au 30 juin 2025 :

  • J'ai travaillé l'équivalent de 206 journées complètes :
    • J'ai facturé 168 jours de prestation
    • À cela s'ajoute 39 journées complètes non facturées. Il s'agit soit de prestations supplémentaires que je n'ai pas facturées, soit du temps consacré à la prospection et aux échanges avec des prospects.
  • 266 jours où j'ai travaillé plus de 30min
  • 288 jours où j'ai travaillé au moins 1min
  • 59 jours de vacances officielles, dont 18 qui sont tombés en weekend, donc j'ai posé l'équivalent de 41 jours de congés. Pendant ces 59 jours, j'ai au moins travaillé 18 jours durant plus de 30 minutes.

Si je fais le bilan, pour ma première année, j'ai travaillé 13 jours de moins que ma dernière année en CDI, pour un chiffre d'affaires qui correspond approximativement à un CDI à 75 K€ brut par an.

Répartition des jours que j'ai facturée de juillet 2024 à fin mai 2025 :

Retour XP posts LinkedIn et mes canaux d'acquisition de mission Freelance #freelance, #emploi, #retour-d-expérience

J'ai prévu de publier quelques notes de bilan de ma première année d'activité Freelance. Voici la première, une note d'analyse de mes canaux d'acquisition de missions.


Il y a environ un an, fin septembre 2024, j'ai publié 3 posts sur LinkedIn dans le but de faire connaître ma nouvelle activité Freelance :

Premier message :

Second message :

Troisième message :

Bien que ces messages aient généré 78 réactions, 23 reposts et 7163 impressions cumulées, ils ne m'ont apporté aucune mission directe.

Cependant, j'ai observé qu'ils ont efficacement informé l'ensemble de mon réseau professionnel de ma nouvelle activité.


Malgré cet échec sur ce canal d'acquisition, j'ai tout de même facturé 168 jours de prestation sur une période de 12 mois, du 1er juillet 2024 (jour du dépôt légal de ma micro-entreprise) au 30 juin 2025, en utilisant d'autres approches d'acquisition client.


Voici la répartition de ces 168 jours selon le canal d'acquisition :

  • Mon réseau direct, des anciens collègues très proches : 3 clients pour un total de 98 jours
  • Des candidatures spontanées : 2 clients pour un total de 50 jours
  • Recommandation indirecte d'un client qui n'était pas dans mon cercle de connaissance avant d'avoir travaillé avec lui : 1 client pour un total de 20 jours

Je n'ai reçu aucune proposition de mission sur Malt, pas même un message. Mon taux journalier de 700 € est peut-être trop élevé, ou alors c'est un problème de positionnement de profil. Je dois reconnaitre que je n'ai fait aucun effort à améliorer mon profil Malt depuis ma dernière phase d'optimisation présentée dans cette note du 25 septembre 2024.

Je n'ai répondu à aucune annonce de mission.


J'ai fait seulement deux candidatures spontanées et toutes les deux ont abouti.

Pour la première, j'ai ciblé un service que j'apprécie beaucoup et dont je suis client depuis presque 10 ans. J'avais repéré par leurs posts qu'ils avaient peut-être un budget pour des missions de développement.

Pour la seconde, j'ai visé un collectif que j'avais identifié il y a plus de 10 ans et pour lequel j'avais toujours eu envie de travailler.

Dans les deux cas, mes messages étaient parfaitement sincères, très éloignés des modèles de lettres de motivation qu'on trouve en ligne. J'avais fait mes recherches sur ces organisations et j'ai soigneusement détaillé mes motivations ainsi que les compétences que je pouvais leur apporter.


En repensant à ma stratégie d'acquisition de missions Freelance, je constate qu'elle ressemble étonnamment à ma façon d'obtenir mes CDI durant ma carrière :

  • J'ai répondu à une annonce d'emploi
  • J'ai répondu à une annonce d'emploi (Jobboard : Lolix)
  • Une amie proche m'a contacté pour une mission
  • Un ami proche m'a contacté pour un emploi
  • Une amie proche m'a contactée pour un emploi
  • J'ai ciblé une organisation en contactant une connaissance d'une communauté
  • J'ai lancé une bouteille à la mer à une connaissance d'une communauté
  • J'ai eu une proposition autour d'une bière alors que je n'avais rien prévu
  • J'ai lancé une bouteille à la mer à une connaissance d'une communauté

Voir aussi : Bilan de mon temps de travail de ma première année de Freelance

J'ai testé des services de inbox placement #email, #email-deliverability, #UnJourPeuxÊtre

Toujours dans le contexte d'une mission freelance d'audit de délivrabilité d'e-mail (voir notes : 2025-08-04_1449 et 2025-08-08_2222), j'ai creusé le sujet de inbox placement.

À l'origine, je croyais qu'un test d'inbox placement permettait de simuler l'envoi d'emails vers différents providers de messagerie pour déterminer leur destination finale, par exemple :

  • Boîte de réception principale
  • Dossier spam/indésirables
  • Dossier "Promotions"
  • Dossier "Social"
  • Dossier "Notifications"

Après avoir testé GlockApps, MailReach et MailerCheck, j'ai l'impression que leurs fonctionnalités d'inbox placement se limitent à vérifier si l'email atterrit en "spam" ou en "inbox", sans distinguer entre "Boite de réception principale", "Promotions" ou "Social". Cependant, j'ai un doute pour GlockApps, car j'ai aperçu "Other" sur un screenshot .

Cette fonctionnalité inbox placement est parfois appelée "spam checker" ou "Inbox insight".

Mes recherches sur le Subreddit EmailMarketing m'ont également permis d'identifier plusieurs autres services : Gwarm, Folderly, Warmup Inbox, MailGenius et Mail-Tester. Je n'ai pas pris le temps de les tester.


Comment les services d'inbox placement fonctionnent techniquement ?

Mon hypothèse sur le fonctionnement de ces services :

  • Ces services créent d'abord des boîtes mail chez un maximum de email service providers (Gmail, Yahoo (Mail), Fastmail, La Poste (mail)…).
  • Ils mettent en place un système de surveillance IMAP pour monitorer les mails reçus sur chacune de ces boîtes.
  • Ils demandent à leurs utilisateurs d'envoyer un mail sur ces boîtes avec un code d'identification dans le corps pour faire le lien entre l'utilisateur et le mail reçu dans les mailbox.
  • Ils communiquent ensuite à l'utilisateur les résultats observés : placement dans le dossier principal ou dans le spam pour chaque boîte.

Voici quelques exemples de résultats de mes tests d'inbox placement.

MailReach :

MailerCheck :

GlockApps :


Pour l'instant, GlockApps semble être le service qui teste le plus grand nombre de types de boîtes e-mail différentes.


J'ai observé quelque chose de surprenant lors de mon premier test de MailReach avec mon adresse mail contact@stephane-klein.info.

J'ai envoyé un mail avec ce contenu et il a atterri dans le dossier spam des boîtes Microsoft Office 365 Mail, des boîtes qui appartiennent à la catégorie Professionnal.

J'ai écrit au support technique de MailReach car je n'arrivais pas à bien saisir le sens du message de tooltip qui s'affiche au survol des pastilles "spam" :

« Not good BUT the question is : do you really target professional inboxes? Because if not, it's not relevant to take it into account. Spam filters work differently between Professional and Personal inboxes. »

J'ai demandé si le style du contenu du message envoyé pouvait être pris en compte par les règles de spam et j'ai eu comme réponse :

Ca peut tre lié a ton contenu ou la réputation de ta boite mail.

Suite à cela, un jour après, j'ai fait un nouveau test, avec ce contenu plus professionnel et cette fois, tous les mails ont été placés dans le dossier principal, aucun spam :

3 jours plus tard, j'ai fait un test en envoyant à nouveau le premier contenu mail dans un style plus personnel et cette fois le mail a été placé dans inbox dans toutes les boites mails.

Pour le moment, je n'ai pas d'explication. Est-ce une illustration de l'intérêt de la fonctionnalité email warming 🤔 ?


J'ai également testé le service MailTester, mais je n'ai pas réussi à le faire fonctionner. Tous les mails que j'ai envoyés m'ont été renvoyés avec un message d'erreur indiquant que les boîtes mail n'existaient pas :


Voici quelques informations concernant les tarifs de ces services d'inbox placement.

Tarif de MailReach :

  • $9,6 pour 25 tests
  • $28 pour 100 tests

La tarification de MailerCheck est un peu compliquée :

  • $10 pour 1000 crédits, un test d'inbox placement coûte 200 crédits, cela fait donc $2 par test.

GlockApps paraît être l'outil qui teste la plus large gamme de email service providers et qui détecte le classement des e-mails dans les dossiers "Promotions", "Social"… mais c'est probablement aussi la solution la plus coûteuse :

  • $16.99 pour 3 tests
  • $47,99 pour 10 tests
  • $75,99 pour 20 tests

GlockApps offre 2 tests gratuits à la création du compte, mais j'ai mal utilisé les miens.
J'ai contacté leur service commercial pour demander des crédits gratuits supplémentaires, en leur expliquant que je voulais uniquement tester mon adresse personnelle sans visée commerciale, peut-être avant de suggérer leur outil à un client. Ils ont décliné ma demande 😔.
Je n'ai donc pas pu explorer davantage cette solution.


Dans un premier temps, je vais probablement proposer à mon client la solution MailReach et éventuellement GlockApps par la suite s'il souhaite des tests plus approfondis.


Pour effectuer mes tests, j'ai utilisé ce script d'envoi d'e-mail : https://github.com/stephane-klein/send-mail-to-test-inbox-placement.

Pour l'instant, je ne sais pas encore quelle approche je suggérerai à mon client pour qu'il puisse réaliser des tests d'inbox placement de façon autonome, par exemple mensuellement.


#UnJourPeuxÊtre je développerai un POC de fonctionnalité d'inbox placement. Il me semble qu'en dehors de la création de nombreuses adresses mail, les vérifications basées sur l'imap ne doivent pas être très compliquées à implémenter.

J'ai pris conscience de l'intérêt de DMARC et de l'alignement SPF et DKIM #email, #email-deliverability, #JaimeraisUnJour

Dans le contexte de ma mission Freelance, je poursuis l'actualisation de mes compétences en délivrabilité d'e-mail. J'en profite pour rédiger une note sur DMARC.

DMARC existe depuis 2012, mais je n'avais jamais vraiment creusé le sujet. Je l'avais seulement survolé. Jusqu'à récemment, je n'avais en tête que la fonction "monitoring" :

DMARC provides a reporting mechanism for actions performed under those policies.

source

Sans avoir mesuré l'importance de la partie policy :

If the email fails the check, depending on the instructions held within the DMARC record the email could be delivered, quarantined or rejected.

source

Je pensais naïvement que les vérifications SPF et DKIM réalisées par les email service providers étaient suffisantes.
Je n'avais pas réalisé l'importance du SPF alignment and DKIM alignment.

Le problème vient du fait que SPF et DKIM vérifient le domaine contenu dans MailFrom (connu aussi sous les noms Return-Path, Bounce Address, ou Envelope From). Ces contrôles s'assurent que le serveur émetteur peut légitimement envoyer des emails pour ce domaine et que le message n'a pas été modifié durant le transport. Cependant, ces vérifications ne protègent pas du spoofing. Les clients mail n'affichent pas le champ MailFrom, mais le champ From:. Un attaquant peut donc envoyer un email avec un domaine validé par SPF et DKIM tout en utilisant un champ From: qui ne lui appartient pas.

L'alignement vérifie que le domaine utilisé pour les contrôles SPF et DKIM correspond au domaine du champ From:. Si les domaines diffèrent, le serveur receveur exécute la politique DMARC : reject pour rejeter l'email ou quarantine pour le diriger vers les spam.

De plus, j'ai découvert que DMARC était devenu petit à petit obligatoire :

Comply with email providers requirements: in 2024, Google and Yahoo started requiring DMARC on incoming mail from high-volume senders, and Microsoft followed in 2025. If you send emails to Gmail addresses, you may be affected by this. Even if you aren’t, this is likely just Google’s and Yahoo’s first step in a path to enforce DMARC checks on all incoming email, and organizations must prepare in advance.

source

Je viens de réaliser que c'est sans doute à cause de l'absence de DMARC sur mon domaine (stephane-klein.info) qui explique pourquoi en janvier 2024, un ami ne recevait aucun de mes mails sur sa boite mail Orange.

$ dig TXT _dmarc.stephane-klein.info +short
;; communications error to 127.0.0.53#53: timed out

Il y a quelques jours, je me suis lancé dans la configuration DMARC de mon domaine.

J'ai commencé par chercher des services de DMARC reporting.

Je suis dans un premier temps tombé sur Google Postmaster Tools, mais celui-ci est limité aux boites mails Gmail.

En cherchant des outils d'inbox placement dans le Subreddit EmailMarketing, j'ai découvert GlockApps qui permet aussi de faire du DMARC reporting.

Ensuite, en étudiant l'excellente documentation dmarc.wiki, j'ai découvert le service DMARCwise réalisé par un Indie Hacker italien : Matteo Contrini.

Il est gratuit pour un usage personnel :

J'ai testé ce service et je l'ai trouvé excellent !

Au départ, j'ai commencé par activer graduellement DMARC comme conseillé ici :

$ dig TXT _dmarc.stephane-klein.info +short
"v=DMARC1; p=none; rua=mailto:rua+v1c8xvv8a2yv@dmarcwise.email;"

L'adresse mail de collecte rua+v1c8xvv8a2yv@dmarcwise.email m'a été donné par DMARCwise :

J'ai ensuite lancé un "DMARC diagnostics" :

Et j'ai constaté que tout était parfaitement configuré :

Après réflexion, étant donné que je suis le seul émetteur d'e-mail pour mon domaine, j'ai jugé que je pouvais directement passer de pas de policy (p=none) à p=reject; pct=100;.

$ dig TXT _dmarc.stephane-klein.info +short
"v=DMARC1; p=reject; pct=100; rua=mailto:rua+v1c8xvv8a2yv@dmarcwise.email;"

Après 3 jours d'utilisation de DMARCwise, l'expérience utilisateur me plaît énormément. Il me semble que tout est soigneusement conçu, Matteo Contrini fait clairement attention aux détails !

Voici à quoi cela ressemble :

J'ai bien envie de conseiller DMARCwise à mon client.

Je sais qu'il envoie environ 3 millions d'e-mails par mois, ce qui ferait une facture de 1188 € HT par an.

Une autre option serait GlockApps, à $1548 HT par an mais avec une plus 1800 crédit de tests de inbox placement.


#JaimeraisUnJour prendre le temps de tester le free software de DMARC reporting nommé parsedmarc.


Ma prochaine note sur l'Email deliverability portera probablement sur l'inbox placement.

J'ai découvert la spécification "Brand Indicators for Message Identification" #email, #JaiDécouvert, #email-deliverability, #JaimeraisUnJour

En travaillant sur une mission freelance d'audit de délivrabilité d'e-mail, #JaiDécouvert la spécification "Brand Indicators for Message Identification".

Il s'agit de la spécification la plus récente qui s'ajoute aux spécifications de lutte contre l'usurpation d'identité email : SPF, DKIM, DMARC, ARC.

BIMI permet d'afficher le logo "certifié" de l'expéditeur du mail dans un certain nombre de clients mails (Apple, Fastmail, Gmail, La Poste, Yahoo).
Par exemple, cela donne ceci pour l'email noreply@notif-colissimo-laposte.info avec mon client mail Fastmail :

Autre exemple avec Gmail avec le "badge certifié" :

Pour avoir plus d'exemples concrets, je vous conseille de consulter la section [« Quelques exemples d’affichage de BIMI chez les fournisseurs de messagerie »](https://www.badsender.com/guides/bimi-pourquoi-et-comment-le-deployer/#:~:text=les fournisseurs de-,messagerie,-Apple Icloud (Mail) de l'excellent article « Formation BIMI : pourquoi et comment déployer BIMI ? » de l'agence française Badsender, qui offre entre autre des services d'audit de délivrabilité d'e-mail.

Vous pouvez, par exemple, vérifier la configuration BIMI sur cette page, voici le résultat, toujours avec l'adresse mail noreply@notif-colissimo-laposte.info :

Voici la configuration DNS TXT BIMI du domaine notif-colissimo-laposte.info :

$ dig TXT default._bimi.notif-colissimo-laposte.info +short
"v=BIMI1;l=https://notif-colissimo-laposte.info/logo.svg;a=https://notif-colissimo-laposte.info/la_poste_sa.pem;"
  • v=BIMI1 indique le numéro de version de la spécification.
  • l=https://notif-colissimo-laposte.info/logo.svg contient l'URL vers le logo au format SVG
  • a=https://notif-colissimo-laposte.info/la_poste_sa.pem contient l'URL du certificat qui permet de certifier que l'expéditeur d'un email est autorisé à utiliser le logo Colissimo.

Voici ce que contient le certificat :

Issuer: CN=DigiCert Verified Mark RSA4096 SHA256 2021 CA1, O="DigiCert, Inc.", C=US
Expires: 3 months
Valid From: 9/30/2024
Valid To: 11/1/2025

Ce certifact a été généré par DigiCert.

Liste des entreprises de type Mark Verifying Authority pouvant actuellement générer des Verified Mark Certificate ou Common Mark Certificate :

D'après ce que j'ai compris, pour obvenir un Verified Mark Certificate, il est nécessaire de fournir au Mark Verifying Authority une preuve de dépôt de marque, par exemple via l'INPI.

Je pense que "Common" dans Common Mark Certificate est en lien avec le système juridique "Common law". Pour obtenir un Common Mark Certificate, il suffit de prouver qu'on utilise le logo depuis plus de 12 mois. DigiCert indique qu'ils effectuent une vérification en utilisant archive.org.

Depuis fin 2024, un autre type de certificat est disponible. C’est le CMC(Common Mark Certificate). Celui-ci permet de s’affranchir du dépôt de marque. Avoir une marque et un logo déposé sont donc maintenant optionnels. Néanmoins, le certificat CMC ne permet pas de garantir le même niveau de légitimité au destinataire. Certaines messageries, même si elles afficheront le logo BIMI dans le cas d’un certificat CMC n’ajouteront pas de certification de la marque (par exemple, dans Gmail, le checkmark bleu n’est pas affiché en cas de certificat CMC).

Lorsqu’un certificat VMC est choisi, une marque bleue est affichée dans Gmail afin de renforcer le sentiment de légitimité pour le destinataire. Ce qui ne sera pas le cas avec un certificat CMC.

source

Voici les prix d'un Verified Mark Certificate chez DigiCert : 1668 € par an.

Et 1236 € par an pour un Common Mark Certificate.


Jusqu'à maintenant, je croyais que les services Gravatar ou Libravatar permettaient d'afficher un avatar dans les clients mail, mais je réalise que ce n'est pas le cas et il semble que je ne sois pas le seul à avoir cette idée fausse :

Many users set up their Gravatar expecting it to be shown when sending emails from their email address. This is not always the case, this page explains why.

source

Truth be told, there aren’t many email clients (meaning the app or platform your users use to read their emails) that support Gravatar. Most popular email services (like Gmail, Outlook or Apple Mail) don’t. Unfortunately there is nothing we can do.

If you have confirmed your reader’s email client support, then there might be some setting (or addon) that your readers will need to tweak.

source


Je me suis demandé si BIMI pouvait améliorer l'Email deliverability.
En parcourant le Subreddit EmailMarketing, j'ai découvert ce thread : Is BIMI & VMC worth it? . Tous les contributeurs s'accordent à dire que BIMI n'apporte aucune amélioration à l'Email deliverability.

Pour le moment, aucune information ne suggère que BIMI présente un avantage pour l'Email deliverability.

À ce stade, il me semble que la mise en place d'un Verified Mark Certificate est pertinente pour tout service ciblé par des attaques d'arnaque numérique.
Pour les autres services aux moyens limités, je pense qu'investir 1668 € annuels dans un Verified Mark Certificate n'est probablement pas justifié.
Je conseille néanmoins de configurer un logo BIMI sans certificat. Cette approche permet d'améliorer l'User experience en affichant le logo dans les boîtes mail avec un effort minimal.

Je compte configurer prochainement un logo BIMI sans certificat pour mon domaine personnel stephane-klein.info.


Pendant que j'écrivais cette note, je me suis encore interrogé sur l'absence d'acteurs qui tentent d'intégrer correctement une authentification mail via PKI étatique 🤔.
#JaimeraisUnJour creuser cette question dans une note dédiée.

Journal du samedi 02 août 2025 à 13:07 #freelance, #open-source, #free-software, #JaiÉcouté

#JaiÉcouté l'épisode « Open Source Experts : conseiller et faire du support Open Source » du podcast Projets Libres.

J'y ai découvert :

J'ai trouvé cette interview à 3 intéressante.

Si je décide de continuer à vendre des prestations freelance à l'avenir, j'aimerais prendre le temps de les contacter pour leur demander si mes compétences pourraient être utiles à l'un de leurs clients.

Journal du mardi 29 avril 2025 à 22:36 #git, #software-engineering

Depuis un an que j'effectue des missions Freelance, j'ai régulièrement besoin d'effectuer des changements dans des projets pour intégrer mes pratiques development kit, telles que l'utilisation de Mise, .envrc, docker-compose.yml, un README guidé, etc.

Généralement, ces missions Freelance sont courtes et je ne suis pas missionné pour faire des propositions d'amélioration de l'environnements de développement.

En un an, j'ai été confronté à cette problématique à cinq reprises.

Jusqu'à présent, j'ai utilisé la méthode suivante :

  • J'ai intégré mon development kit dans une branche sklein-devkit
  • Cette branche m'a ensuite servi de base pour créer des branches destinées à traiter mes issues, nommées sous la forme sklein-devkit-issue-xxx
  • Et pour finir, je transfère mes commits avec git cherry-pick dans une branche du type issue-xxx que je soumettais dans une Merge Request ou Pull Request.

À la base, ce workflow de développement n'est pas très agréable à utiliser, et devient particulièrement complexe lorsque je dois effectuer des git pull --rebase sur la branche sklein-devkit !

Dans les semaines à venir, pour le projet Albert Conversation, je dois trouver une solution élégante pour gérer un cas similaire. Il s'agit de maintenir des modifications (série de patchs) du projet https://github.com/open-webui/open-webui qui :

  • seront soit intégrées au projet upstream après plusieurs semaines ou mois
  • soit resteront spécifiques au projet Albert Conversation et ne seront jamais intégrées en upstream, comme par exemple l'intégration du Système de Design de l'État.

Je me souviens avoir été marqué par l'histoire du projet Real-Time Linux mentionnée dans l'épisode 118 du podcast de Clever Cloud : les développeurs de Real-Time Linux ont maintenu pendant 20 ans toute une série de patchs avant de finir par être intégrés dans le kernel upstream (source : la conférence "PREEMPT_RT over the years") !

Voici la liste des patchs maintenus par l'équipe Real-Time Linux :

└── patches
    ├── 0001-arm-Disable-jump-label-on-PREEMPT_RT.patch
    ├── 0001-ARM-vfp-Provide-vfp_state_hold-for-VFP-locking.patch
    ├── 0001-drm-i915-Use-preempt_disable-enable_rt-where-recomme.patch
    ├── 0001-hrtimer-Use-__raise_softirq_irqoff-to-raise-the-soft.patch
    ├── 0001-powerpc-Add-preempt-lazy-support.patch
    ├── 0001-sched-Add-TIF_NEED_RESCHED_LAZY-infrastructure.patch
    ├── 0002-ARM-vfp-Use-vfp_state_hold-in-vfp_sync_hwstate.patch
    ├── 0002-drm-i915-Don-t-disable-interrupts-on-PREEMPT_RT-duri.patch
    ├── 0002-locking-rt-Remove-one-__cond_lock-in-RT-s-spin_trylo.patch
    ├── 0002-powerpc-Large-user-copy-aware-of-full-rt-lazy-preemp.patch
    ├── 0002-sched-Add-Lazy-preemption-model.patch
    ├── 0002-timers-Use-__raise_softirq_irqoff-to-raise-the-softi.patch
    ├── 0002-tracing-Record-task-flag-NEED_RESCHED_LAZY.patch
    ├── 0003-ARM-vfp-Use-vfp_state_hold-in-vfp_support_entry.patch
    ├── 0003-drm-i915-Don-t-check-for-atomic-context-on-PREEMPT_R.patch
    ├── 0003-locking-rt-Add-sparse-annotation-for-RCU.patch
    ├── 0003-riscv-add-PREEMPT_LAZY-support.patch
    ├── 0003-sched-Enable-PREEMPT_DYNAMIC-for-PREEMPT_RT.patch
    ├── 0003-softirq-Use-a-dedicated-thread-for-timer-wakeups-on-.patch
    ├── 0004-ARM-vfp-Move-sending-signals-outside-of-vfp_state_ho.patch
    ├── 0004-drm-i915-Disable-tracing-points-on-PREEMPT_RT.patch
    ├── 0004-locking-rt-Annotate-unlock-followed-by-lock-for-spar.patch
    ├── 0004-sched-x86-Enable-Lazy-preemption.patch
    ├── 0005-drm-i915-gt-Use-spin_lock_irq-instead-of-local_irq_d.patch
    ├── 0005-sched-Add-laziest-preempt-model.patch
    ├── 0006-drm-i915-Drop-the-irqs_disabled-check.patch
    ├── 0007-drm-i915-guc-Consider-also-RCU-depth-in-busy-loop.patch
    ├── 0008-Revert-drm-i915-Depend-on-PREEMPT_RT.patch
    ├── 0053-serial-8250-Switch-to-nbcon-console.patch
    ├── 0054-serial-8250-Revert-drop-lockdep-annotation-from-seri.patch
    ├── Add_localversion_for_-RT_release.patch
    ├── ARM__Allow_to_enable_RT.patch
    ├── arm-Disable-FAST_GUP-on-PREEMPT_RT-if-HIGHPTE-is-als.patch
    ├── ARM__enable_irq_in_translation_section_permission_fault_handlers.patch
    ├── netfilter-nft_counter-Use-u64_stats_t-for-statistic.patch
    ├── POWERPC__Allow_to_enable_RT.patch
    ├── powerpc_kvm__Disable_in-kernel_MPIC_emulation_for_PREEMPT_RT.patch
    ├── powerpc_pseries_iommu__Use_a_locallock_instead_local_irq_save.patch
    ├── powerpc-pseries-Select-the-generic-memory-allocator.patch
    ├── powerpc_stackprotector__work_around_stack-guard_init_from_atomic.patch
    ├── powerpc__traps__Use_PREEMPT_RT.patch
    ├── riscv-add-PREEMPT_AUTO-support.patch
    ├── sched-Fixup-the-IS_ENABLED-check-for-PREEMPT_LAZY.patch
    ├── series
    ├── sysfs__Add__sys_kernel_realtime_entry.patch
    └── tracing-Remove-TRACE_FLAG_IRQS_NOSUPPORT.patch

46 files

J'ai été impressionné, je me suis demandé comment cette équipe a réuissi à gérer ce projet aussi complexe sur une si longue durée sans finir par se perdre !

Real-Time Linux n'est pas le seul projet qui propose des versions patchées du kernel, c'est le cas aussi du projet Xen, Openvz, etc.

J'ai essayé de comprendre le workflow de développement de ces projets. Avec l'aide de Claude.ia, il semble que ces projets utilisent un outil comme quilt qui permet de gérer des séries de patchs.

Il semble aussi que Debian utilise quilt pour gérer des patchs ajoutés aux packages :

Quilt has been incorporated into dpkg, Debian's package manager, and is one of the standard source formats supported from the Debian "squeeze" release onwards.

source

J'ai creusé un peu de sujet et à l'aide de Claude.ia j'ai découvert des alternatives "modernes" à quilt.

Après avoir jeté un œil sur chacun de ces projets, j'envisage de créer un playground pour tester Stacked Git.

Je commence à travailler sur le projet Albert Conversation #freelance, #carrière

Je viens de signer pour une mission de prestation de développeur Freelance de 6 mois sur le projet Albert Conversation chez la DINUM.

Mon objectif est de mettre mes compétences au service de différents projets DINUM / beta.gouv.fr sur le long terme, là où elles seront le plus utiles pour les services publics numériques.

Journal du mardi 04 février 2025 à 11:36 #micro-entreprise, #TVA, #freelance, #JeMeDemande

Suite de ma note 2025-02-03_1718.

Suite à la réponse de l'agent des impôts qui ne m'a pas beaucoup aidé :

Bonjour,

C’est juste une attestation sur l’honneur.

En vous remerciant de votre attention. Cette demande est terminée, si vous souhaitez y répondre ou apporter des remarques ou aborder d’autres sujets, vous devez déposer une autre demande.

J'ai effectué la recherche suivante : Demande d'option pour un régime de TVA modèle de lettre

J'ai parcouru les dix premières pages de résultats sans trouver le moindre modèle de lettre sur un site officiel de l'État. C'est désolant de devoir dépendre de sites privés qui exploitent les lacunes d'un service public pour en tirer profit.

Voici un modèle de lettre que j'ai trouvé :

Je pense que c'est ce type de lettre que me demande l'agence des impôts.

Le formulaire me propose 3 options :

  • "Le régime réel simplifié d'imposition TVA"
  • "Le régime normal d'imposition TVA"
  • "Le régime alternatif du mini-réel"

D'après mes recherches, je comprends qu'il y a en réalité 4 options :

(Lien vers une version Google Spreadshet du tableau)

Critères Régime en base de TVA Régime réel simplifié de TVA Régime mini-réel de TVA Régime réel normal de TVA
Facturation de la TVA ❌ Non ✅ Oui ✅ Oui ✅ Oui
Déclarations de TVA ❌ Aucune ✅ Annuelle (CA12) + acomptes ✅ Mensuelle/trimestrielle (CA3) ✅ Mensuelle/trimestrielle (CA3)
Paiement de la TVA ❌ Non ✅ 2 acomptes + régularisation annuelle ✅ Régulier, au fil des déclarations ✅ Régulier, au fil des déclarations
Récupération de la TVA ❌ Non ✅ Oui ✅ Oui ✅ Oui
Obligations comptables 📌 Ultra simplifiée 📌 Allégée 📌 Comptabilité complète 📌 Comptabilité complète
Charge administrative ✅ Très faible ⚠️ Moyenne ❌ Plus lourde ❌ Lourde
Seuil de chiffre d’affaires -91 900 € (commerce) / 36 800 € (services) < 840 000 € (commerce) / < 254 000 € (services) < 840 000 € (commerce) / < 254 000 € (services) > 840 000 € (commerce) / > 254 000 € (services)
Public concerné Micro-entreprises, indépendants Petites entreprises Entreprises voulant mensualiser la TVA Entreprises à forte activité
Flexibilité de trésorerie ✅ Maximum ⚠️ Moins flexible ✅ Bonne gestion ❌ Contraignant

J'ai réalisé ce modèle de lettre Google Docs :

#JeMeDemande si je préfère choisir l'option "Régime réel simplifié d'imposition à la TVA" ou "Régime mini-réel d'imposition à la TVA".

Le "Régime réel simplifié d'imposition à la TVA" fonctionne avec un système d'acomptes semestriels qui est calculé à partir de la TVA collectée par l'entreprise durant l'année précédente. #JeMeDemande comment le montant de cet acompte est calculé la première année.

À ce jour, j'ignore encore si je vais continuer ou non une activité de Freelance sur le long terme.
Avec le système d'acompte, j'ai peur de devoir continuer à payer des acomptes pendant un an sur un chiffre d'affaires qui sera nul et de voir faire des démarches pour me faire rembourser 🤔.

Pour le moment, je n'ai pas encore trouvé réponse à ces deux questions :

  • c. Pouvez-vous me confirmer que ma déclaration devrait se faire sur la page web indiquée dans le screenshot en pièce jointe ?
  • d. Est-ce que la déclaration doit s'effectuer en fonction de la date d'émission de la facture ou alors sa date d'encaissement ?

Journal du jeudi 14 novembre 2024 à 09:48 #OnMaPartagé, #idée

On m'a partagé le site : Simulateur de chiffre d'affaires pour indépendants.

Je l'ai un peu testé, mais il n'est pas adapté à mon cas d'usage, à mes données personnelles.

Au départ, l'idée est fun, mais en pratique, ce site ne me permet ni de faire une rétrospective de mes 6 derniers mois, ni de faire une simulation de mes 6 prochains mois.

Depuis un an, j'ai réalisé de nombreux spreadsheet privés de simulation de revenu en Freelance avec prise en compte du temps libre, comparaison avec un CDI…

Ce site me donne envie d'essayer de réaliser un projet avec ma vision, mes données, un peu comme ce que j'ai réalisé il y a un an : https://comparateur-rupture-conventionnelle-cdi.sklein.xyz/.

Ce type de projet entre dans le cadre de ma note de l'été 2023 : Idée d'un site "Homo Economicus".

Autres remarques au sujet de https://www.soloportfolio.fr.