
docker compose
Journaux liées à cette note :
Playground qui présente comment je setup un projet Python Flask en 2025
Je pense que cela doit faire depuis 2015 que je n'ai pas développé une application en Python Flask !
Entre 2008 et 2015, j'ai beaucoup itéré dans mes méthodes d'installation et de setup de mes environnements de développement Python.
D'après mes souvenirs, si je devais dresser la liste des différentes étapes, ça donnerai ceci :
- 2006 : aucune méthode, j'installe Python 🙂
- 2007 : je me bats avec setuptools et distutils (mais ça va, c'était plus mature que ce que je pouvais trouver dans le monde PHP qui n'avait pas encore imaginé composer)
- 2008 : je trouve la paie avec virtualenv
- 2010 : j'ai peur d'écrire des scripts en Bash alors à la place, j'écris un script
bootstrap.py
dans lequel j'essaie d'automatiser au maximum l'installation du projet - 2012 : je me bats avec buildout pour essayer d'automatiser des éléments d'installation. Avec le recul, je réalise que je n'ai jamais rien compris à buildout
- 2012 : j'utilise Vagrant pour fixer les éléments d'installation, je suis plutôt satisfait
- 2015 : je suis radicale, j'enferme tout l'environnement de dev Python dans un container de développement, je monte un path volume pour exposer le code source du projet dans le container. Je bricole en
entrypoint
avec la commande "sleep".
Des choses ont changé depuis 2015.
Mais, une chose que je n'ai pas changée, c'est que je continue à suivre le modèle The Twelve-Factors App et je continue à déployer tous mes projets packagé dans des images Docker. Généralement avec un simple docker-compose.yml
sur le serveur, ou alors Kubernetes pour des projets de plus grande envergure… mais cela ne m'arrive jamais en pratique, je travaille toujours sur des petits projets.
Choses qui ont changé : depuis fin 2018, j'ai décidé de ne plus utiliser Docker dans mes environnements de développement pour les projets codés en NodeJS, Golang, Python…
Au départ, cela a commencé par uniquement les projets en NodeJS pour des raisons de performance.
J'ai ensuite découvert Asdf et plus récemment Mise. À partir de cela, tout est devenu plus facilement pour moi.
Avec Asdf, je n'ai plus besoin "d'enfermer" mes projets dans des containers Docker pour fixer l'environnement de développement, les versions…
Cette introduction est un peu longue, je n'ai pas abordé le sujet principal de cette note 🙂.
Je viens de publier un playground d'un exemple de projet minimaliste Python Flask suivant mes pratiques de 2025.
Voici son repository : mise-python-flask-playground
Ce playground est "propulsé" par Docker et Mise.
J'ai documenté la méthode d'installation pour :
- Linux (Fedora (distribution que j'utilise au quotidien) et Ubuntu)
- MacOS avec Brew
- MS Windows avec WSL2
Je précise que je n'ai pas eu l'occasion de tester l'installation sous Windows, hier j'ai essayé, mais je n'ai pas réussi à installer WSL2 sous Windows dans un Virtualbox lancé sous Fedora. Je suis à la recherche d'une personne pour tester si mes instructions d'installation sont valides ou non.
Briques technologiques présentes dans le playground :
- La dernière version de Python installée par Mise, voir .mise.toml
- Une base de données PostgreSQL lancé par Docker
- J'utilise named volumes comme expliqué dans cette note : 2024-12-09_1550
- Flask-SQLAlchemy
- Flask-Migrate
- Une commande
flask initdb
avec Click pour reset la base de données - Utiliser d'un template Jinja2 pour qui affiche les
users
en base de données
Voici quelques petites subtilités.
Dans le fichier alembic.ini j'ai modifié le paramètre file_template
parce que j'aime que les fichiers de migration soient classés par ordre chronologique :
[alembic]
# template used to generate migration files
file_template = %%(year)d%%(month).2d%%(day).2d_%%(hour).2d%%(minute).2d%%(second).2d_%%(slug)s
20250205_124639_users.py
20250205_125437_add_user_lastname.py
Ici le port de PostgreSQL est généré dynamiquement par docker compose :
postgres:
image: postgres:17
...
ports:
- 5432 # <= ici
Avec cela, fini les conflits de port quand je lance plusieurs projets en même temps sur ma workstation.
L'URL vers le serveur PostgreSQL est générée dynamiquement par le script get_postgres_url.sh
qui est appelé par le fichier .envrc
. Tout cela se passe de manière transparente.
J'initialise ici les extensions PostgreSQL :
def init_db():
db.drop_all()
db.session.execute(db.text('CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS "uuid-ossp"'))
db.session.execute(db.text('CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS "unaccent"'))
db.session.commit()
db.create_all()
et ici dans la première migration :
def upgrade():
op.execute('CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS "uuid-ossp";')
op.execute('CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS "unaccent";')
op.create_table('users',
sa.Column('id', sa.Integer(), autoincrement=True, nullable=False),
sa.Column('firstname', sa.String(), nullable=False),
sa.PrimaryKeyConstraint('id')
)
Journal du mardi 27 août 2024 à 14:23
#JaiLu en partie le thread Hacker News Dokku: My favorite personal serverless platform.
- https://github.com/skateco/skate
- dokploy
- kamal
- ptah.sh (sous licence fair source)
J'ai apprécié ce tableau de comparaison de fonctionnalités entre dokploy, CapRover, Dokku et Coolify.
C'est la ligne "Docker compose support" qui a attiré mon attention.
Je reste très attaché au support de docker compose qui je trouve est une spécification en même temps simple, complète et flexible qui ne m'a jamais déçu ces 9 dernières années.
Attention, je n'ai pas bien compris si Dokku est réellement open source ou non 🤔.
Je constate que Dokploy est basé sur Docker Swarm.
Dokploy leverages Docker Swarm to orchestrate and manage container deployments for your applications, providing an intuitive interface for monitoring and control.
-- from
Choix qui me paraît surprenant puisque Docker Swarm est officieusement déprécié.
Je me suis demandé si K3s pourrait être une alternative à Docker Swarm 🤔.
Journal du dimanche 25 août 2024 à 11:00
Alexandre m'a fait découvrir la fonctionnalité Compose Watch ajoutée en septembre 2023 dans la version 2.22.0
de docker compose.
Compose supports sharing a host directory inside service containers. Watch mode does not replace this functionality but exists as a companion specifically suited to developing in containers.
More importantly, watch allows for greater granularity than is practical with a bind mount. Watch rules let you ignore specific files or entire directories within the watched tree.
For example, in a JavaScript project, ignoring the node_modules/ directory has two benefits:
Performance. File trees with many small files can cause high I/O load in some configurations
Multi-platform. Compiled artifacts cannot be shared if the host OS or architecture is different to the container
-- from
Je suis très heureux de l'introduction de cette fonctionnalité, même si je n'ai pas encore eu l'occasion de la tester. Bien que je trouve qu'elle arrive un peu tardivement 😉.
Je suis surpris d'observer que cette fonction a généré très peu de réaction sur Hacker News 🤔.
Je n'ai rien trouvé non plus sur Reddit, ni sur Lobster 🤔.
Sans doute pour cela que je n'ai pas vu la sortie de cette fonctionnalité.
Je pense avoir retrouvé la première Pull Request de la fonctionnalité compose watch : [ENV-44] introduce experimental watch command (skeletton) #10163
.
Je constate que compose watch est basé sur fsnotify.
Je constate ici qu'un système de "debounce" est implémenté.
Je pense que c'est cette fonction qui effectue la copie des fichiers, mais je n'en suis pas certain et je ai mal compris son fonctionnement.
Entre 2015 et 2019, j'ai rencontré de nombreux problèmes de performance liés aux volumes de type "bind" sous MacOS (et probablement aussi sous MS Windows) :
volumes:
- ./src/:/src/
Les performances étaient désastreuses pour les projets Javascript avec leurs node_modules
volumineux.
Exécuter des commandes telles que npm install
ou npm run build
prenait parfois 10 à 50 fois plus de temps que sur un système natif ! Je précise que ce problème de performance était inexistant sous GNU Linux.
Pour résoudre ce problème pour les utilisateurs de MacOS, j'ai exploré plusieurs stratégies de development environment, comme l'utilisation de Vagrant avec différentes méthodes de montage, dont certaines reposaient sur une approche similaire à celle de Compose Watch, c'est-à-dire la surveillance des fichiers (fsnotify…) et leur copie.
N'ayant trouvé aucune solution pleinement satisfaisante, j'ai finalement adopté la stratégie Asdf, puis Mise, qui me convient parfaitement aujourd'hui.
Cela signifie que, dans mes environnements de développement, je n'utilise plus Docker pour les services sur lesquels je développe, qu'ils soient implémentés en JavaScript, Python ou Golang...
En revanche, j'utilise toujours Docker pour les services complémentaires tels que PostgreSQL, Redis, Elasticsearch, etc.
Est-ce que la fonctionnalité Compose Watch remettra en question ma stratégie basée sur Mise ? Pour l'instant, je ne le pense pas, car je ne rencontre aucun inconvénient majeur avec ma configuration actuelle et l'expérience développeur (DX) est excellente.
Journal du mercredi 21 août 2024 à 10:37
Note de type snippets concernant docker compose et l'utilisation de la fonctionnalité healthcheck
et depends_on
.
Cette méthode évite que le service webapp
démarre avant que les services postgres
et redis
soient prêts.
# Fichier docker-composexyml
services:
postgres:
image: postgres:16
...
healthcheck:
test: ["CMD", "sh", "-c", "pg_isready -U $$POSTGRES_USER -h $$(hostname -i)"]
interval: 10s
start_period: 30s
redis:
image: redis:7
...
healthcheck:
test: ["CMD", "redis-cli", "ping"]
timeout: 10s
retries: 3
start_period: 10s
webapp:
image: ...
depends_on:
postgres:
condition: service_healthy
redis:
condition: service_healthy
Ici la commande :
$ docker compose up -d webapp
s'assure du lancement de ses dépendances, les services postgres
et redis
.
De plus, si le Dockerfile
du service webapp
contient par exemple :
# Fichier Dockerfile
...
RUN apt update -y; apt install -y curl
...
HEALTHCHECK --interval=30s --timeout=10s --retries=3 CMD curl --fail http://localhost:3000 || exit 1
Alors, je peux lancer webapp
avec :
$ docker compose up -d webapp --wait
Avec l'option --wait
docker compose
"rend la main" lorsque le service webapp
est prêt à recevoir des requêtes.
Ressources :