Playground


Journaux liées à cette note :

Journal du dimanche 09 mars 2025 à 10:37 #desktop, #asCode, #linux-desktop

Je viens de publier le playground suivant : qemu-fedora-workstation-playground.

Je suis particulièrement satisfait d'avoir mis en place ce playground, car il concrétise plusieurs objectifs que je m'étais fixés depuis longtemps :

Finalement, la solution était assez simple à mettre en place et elle est très performante.

Ma VM Fedora Workstation affiche l'écran d'ouverture de session GNOME Display Manager en moins de 19s.

Voici une traduction en français de qemu-fedora-workstation-playground.

Voici les dépendances à installer :

$ sudo dnf install -y \
    qemu-system-x86 \
    qemu-system-common \
    qemu-img \
    qemu-img-extras \
    cloud-utils \
    mesa-dri-drivers \
    libguestfs-tools

Pour simplifier, la méthode que je présente est basée uniquement sur qemu.

Je télécharge la version 41 de Fedora dans sa version "cloud" :

$ wget https://download.fedoraproject.org/pub/fedora/linux/releases/41/Cloud/x86_64/images/Fedora-Cloud-Base-Generic-41-1.4.x86_64.qcow2 -O fedora-41-base.qcow2

À partir de cette image de base, je crée une image de type couche (layer) que j'utilise pour effectuer mes opérations sur la machine virtuelle. Cette approche me permet de revenir facilement en arrière (rollback) en cas de problème, annulant ainsi les modifications apportées à la VM.

$ qemu-img create -f qcow2 -b fedora-41-base.qcow2 -F qcow2 fedora-working-layer.qcow2
$ ls -s1h *.qcow2
469M fedora-41-base.qcow2
196K fedora-working-layer.qcow2

Je prépare un fichier cloud-init qui permet de configurer le mot de passe et ma clé SSH :

$ cat <<'EOF' > cloud-init.yaml
#cloud-config
users:
  - name: fedora
    plain_text_passwd: password
    lock_passwd: false
    shell: /bin/bash
    sudo: ALL=(ALL) NOPASSWD:ALL
    ssh_authorized_keys:
      - ssh-rsa AAAAB3NzaC1yc2EAAAADAQABAAACAQDEzyNFlEuHIlewK0B8B0uAc9Q3JKjzi7myUMhvtB3JmA2BqHfVHyGimuAajSkaemjvIlWZ3IFddf0UibjOfmQH57/faxcNEino+6uPRjs0pFH8sNKWAaPX1qYqOFhB3m+om0hZDeQCyZ1x1R6m+B0VJHWQ3pxFaxQvL/K+454AmIWB0b87MMHHX0UzUja5D6sHYscHo57rzJI1fc66+AFz4fcRd/z+sUsDlLSIOWfVNuzXuGpKYuG+VW9moiMTUo8gTE9Nam6V2uFwv2w3NaOs/2KL+PpbY662v+iIB2Yyl4EP1JgczShOoZkLatnw823nD1muC8tYODxVq7Xf7pM/NSCf3GPCXtxoOEqxprLapIet0uBSB4oNZhC9h7K/1MEaBGbU+E2J5/5hURYDmYXy6KZWqrK/OEf4raGqx1bsaWcONOfIVXbj3zXTUobsqSkyCkkR3hJbf39JZ8/6ONAJS/3O+wFZknFJYmaRPuaWiLZxRj5/gw01vkNVMrogOIkQtzNDB6fh2q27ghSRkAkM8EVqkW21WkpB7y16Vzva4KSZgQcFcyxUTqG414fP+/V38aCopGpqB6XjnvyRorPHXjm2ViVWbjxmBSQ9aK0+2MeKA9WmHN0QoBMVRPrN6NBa3z20z1kMQ/qlRXiDFOEkuW4C1n2KTVNd6IOGE8AufQ== contact@stephane-klein.info
ssh_pwauth: true
EOF
$ cloud-localds cloud-init.img cloud-init.yaml

Lancement de la VM avec :

  • accélération graphique
  • configuration d'une interface réseau virtuelle avec la redirection d'un port ssh
  • partage d'un dossier entre l'hôte et la VM
$ qemu-system-x86_64 \
    -m 8G \
    -smp 4 \
    -enable-kvm \
    -drive file=fedora-working-layer.qcow2,format=qcow2 \
    -device virtio-vga-gl \
    -display gtk,gl=on \
    -nic user,hostfwd=tcp::2222-:22 \
    -drive file=cloud-init.img,format=raw \
    -fsdev local,id=fsdev0,path=$(pwd)/shared/,security_model=mapped-file \
    -device virtio-9p-pci,fsdev=fsdev0,mount_tag=host_share

Cette VM est accessible via ssh, comme avec Vagrant :

$ ssh-keygen -R "[localhost]:2222"
$ ssh -o StrictHostKeyChecking=no -p 2222 fedora@localhost
Warning: Permanently added '[localhost]:2222' (ED25519) to the list of known hosts.
[fedora@localhost ~]$

Et voici comment à partir de la VM je peux monter le dossier partagé :

[fedora@localhost ~]$ sudo mkdir -p /mnt/host_share
[fedora@localhost ~]$ sudo mount -t 9p -o trans=virtio,version=9p2000.L host_share /mnt/host_share
[fedora@localhost ~]$ ls /mnt/host_share/ -lha
total 0
drwxr-xr-x. 1 fedora fedora 16 Mar  9 11:44 .
drwxr-xr-x. 1 root   root   20 Mar  9 11:45 ..
-rw-r--r--. 1 fedora fedora  0 Mar  9 11:44 .gitkeep

J'ai ensuite lancé les commandes suivantes pour installer les packages pour avoir une Fedora Workstation :

$ sudo localectl set-keymap fr-bepo # J'utilise un clavier Bépo
$ sudo dnf update -y
$ sudo dnf install -y @gnome-desktop @workstation-product gnome-session-wayland-session
$ sudo systemctl set-default graphical.target
$ sudo reboot

Et voici le résultat :

Je vais pouvoir intégrer cette méthode à https://github.com/stephane-klein/dotfiles afin de développer et tester mes scripts d'installation chezmoi dans un environnement contrôlé et reproductible, garantissant un comportement déterministe. Desktop configuration as code 🙂.

Le qemu-fedora-workstation-playground contient des scripts pour automatiser les opérations présentées :

Je pense que cette méthode pourra remplacer Vagrant dans plusieurs de mes projets.

Journal du mercredi 05 février 2025 à 18:32 #OnMaPartagé, #JaiDécouvert, #python, #package, #mise

Un ami m'a fait découvrir uv (https://github.com/astral-sh/uv).

An extremely fast Python package and project manager, written in Rust.

source

Je trouve cela amusant de constater que Rust prend en charge de plus en plus d'outils pour différents langages 😉.

Le projet a commencé fin 2023.

Voici un thread Hacker News de 200 commentaires à ce sujet qui date de février 2024 : Uv: Python packaging in Rust .

L'article de ce thread contient beaucoup d'éléments intéressants : https://astral.sh/blog/uv

Son nom uv semble être une référence à uvloop.

J'en ai profité pour migrer le playground mise-python-flask-playground de pip vers uv : https://github.com/stephane-klein/mise-python-flask-playground/commit/2f1678798cfc6749dcfdb514a8fe4a3e54739844.

J'ai lancé une installation et effectivement, sa rapidité est très impressionnante :

$ uv pip install -r requirements.txt
Resolved 15 packages in 245ms
Prepared 15 packages in 176ms
Installed 15 packages in 37ms
 + alembic==1.14.1
 + blinker==1.9.0
 + click==8.1.8
 + flask==3.1.0
 + flask-migrate==4.1.0
 + flask-sqlalchemy==3.1.1
 + greenlet==3.1.1
 + itsdangerous==2.2.0
 + jinja2==3.1.5
 + mako==1.3.9
 + markupsafe==3.0.2
 + psycopg2-binary==2.9.10
 + sqlalchemy==2.0.37
 + typing-extensions==4.12.2
 + werkzeug==3.1.3

uv ne propose pas seulement une amélioration de l'installation de packages Python, mais propose beaucoup d'autres choses comme :

Pour cette partie, dans un but d'unification, je continuerai à utiliser Mise pour installer une version précise de Python. De plus, Mise intègre nativement UV : https://mise.jdx.dev/mise-cookbook/python.html#mise-uv

Exemple :

$ uv run example.py

Je pense avoir compris que cela lance ce script avec les dépendances du virtual environment du projet. Un peu comme fonctionne npm, yarn ou pnpm qui permet aux scripts d'utiliser les packages présents dans ./node_modules/.

Par exemple, le linter Python ruff, exemple :

$ uv tool run ruff

J'ai un peu parcouru la documentation de pyproject.toml : https://packaging.python.org/en/latest/guides/writing-pyproject-toml/.

J'ai lu aussi la section uv - Locking environments.

Suite à ces lectures, j'ai migré le playground mise-python-flask-playground vers pyproject.toml : https://github.com/stephane-klein/mise-python-flask-playground/commit/c17216464778df4bc00bf782d5a889cb3f198051.

Je ne suis pas certain que ces commandes soient une bonne pratique :

$ uv pip compile requirements.in -o requirements.txt
$ uv pip install -r requirements.txt

Playground qui présente comment je setup un projet Python Flask en 2025 #dev-kit, #python, #mise, #docker, #WSL, #playground, #software-engineering

Je pense que cela doit faire depuis 2015 que je n'ai pas développé une application en Python Flask !

Entre 2008 et 2015, j'ai beaucoup itéré dans mes méthodes d'installation et de setup de mes environnements de développement Python.

D'après mes souvenirs, si je devais dresser la liste des différentes étapes, ça donnerai ceci :

  • 2006 : aucune méthode, j'installe Python 🙂
  • 2007 : je me bats avec setuptools et distutils (mais ça va, c'était plus mature que ce que je pouvais trouver dans le monde PHP qui n'avait pas encore imaginé composer)
  • 2008 : je trouve la paie avec virtualenv
  • 2010 : j'ai peur d'écrire des scripts en Bash alors à la place, j'écris un script bootstrap.py dans lequel j'essaie d'automatiser au maximum l'installation du projet
  • 2012 : je me bats avec buildout pour essayer d'automatiser des éléments d'installation. Avec le recul, je réalise que je n'ai jamais rien compris à buildout
  • 2012 : j'utilise Vagrant pour fixer les éléments d'installation, je suis plutôt satisfait
  • 2015 : je suis radicale, j'enferme tout l'environnement de dev Python dans un container de développement, je monte un path volume pour exposer le code source du projet dans le container. Je bricole en entrypoint avec la commande "sleep".

Des choses ont changé depuis 2015.

Mais, une chose que je n'ai pas changée, c'est que je continue à suivre le modèle The Twelve-Factors App et je continue à déployer tous mes projets packagé dans des images Docker. Généralement avec un simple docker-compose.yml sur le serveur, ou alors Kubernetes pour des projets de plus grande envergure… mais cela ne m'arrive jamais en pratique, je travaille toujours sur des petits projets.

Choses qui ont changé : depuis fin 2018, j'ai décidé de ne plus utiliser Docker dans mes environnements de développement pour les projets codés en NodeJS, Golang, Python

Au départ, cela a commencé par uniquement les projets en NodeJS pour des raisons de performance.

J'ai ensuite découvert Asdf et plus récemment Mise. À partir de cela, tout est devenu plus facilement pour moi.
Avec Asdf, je n'ai plus besoin "d'enfermer" mes projets dans des containers Docker pour fixer l'environnement de développement, les versions…

Cette introduction est un peu longue, je n'ai pas abordé le sujet principal de cette note 🙂.

Je viens de publier un playground d'un exemple de projet minimaliste Python Flask suivant mes pratiques de 2025.

Voici son repository : mise-python-flask-playground

Ce playground est "propulsé" par Docker et Mise.

J'ai documenté la méthode d'installation pour :

Je précise que je n'ai pas eu l'occasion de tester l'installation sous Windows, hier j'ai essayé, mais je n'ai pas réussi à installer WSL2 sous Windows dans un Virtualbox lancé sous Fedora. Je suis à la recherche d'une personne pour tester si mes instructions d'installation sont valides ou non.

Briques technologiques présentes dans le playground :

Voici quelques petites subtilités.

Dans le fichier alembic.ini j'ai modifié le paramètre file_template parce que j'aime que les fichiers de migration soient classés par ordre chronologique :

[alembic]
# template used to generate migration files
file_template = %%(year)d%%(month).2d%%(day).2d_%%(hour).2d%%(minute).2d%%(second).2d_%%(slug)s

Ce qui donne par exemple :

20250205_124639_users.py
20250205_125437_add_user_lastname.py

Ici le port de PostgreSQL est généré dynamiquement par docker compose :

  postgres:
    image: postgres:17
	...
	ports:
      - 5432 # <= ici

Avec cela, fini les conflits de port quand je lance plusieurs projets en même temps sur ma workstation.

L'URL vers le serveur PostgreSQL est générée dynamiquement par le script get_postgres_url.sh qui est appelé par le fichier .envrc. Tout cela se passe de manière transparente.

J'initialise ici les extensions PostgreSQL :

def init_db():
    db.drop_all()
    db.session.execute(db.text('CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS "uuid-ossp"'))
    db.session.execute(db.text('CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS "unaccent"'))
    db.session.commit()
    db.create_all()

et ici dans la première migration :

def upgrade():
    op.execute('CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS "uuid-ossp";')
    op.execute('CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS "unaccent";')
    op.create_table('users',
        sa.Column('id', sa.Integer(), autoincrement=True, nullable=False),
        sa.Column('firstname', sa.String(), nullable=False),
        sa.PrimaryKeyConstraint('id')
    )

Journal du mardi 04 février 2025 à 16:46 #windows, #VirtualBox, #WSL, #JaiDécouvert

Je souhaite créer un playground d'un development kit pour Python + PostgreSQL (via Docker) + Flask + Flask-Migrate, basé sur Mise.

J'ai la contrainte suivante : le development kit doit fonctionner sous MS Windows !

Je me dis que c'est une bonne occasion pour moi de tester Windows Subsystem for Linux 🙂.

Problème : je ne possède pas d'instance MS Windows.

#JaiDécouvert que depuis 2015, Microsoft met à disposition des ISOs officiels de MS Windows :

J'ai testé dans ce playground le lancement d'une Virtual machine MS Windows avec Vagrant : https://github.com/stephane-klein/vagrant-windows-playground.

Cela a bien fonctionné 🙂.

J'ai aussi découvert le repository windows-vagrant qui semble permettre de construire différents types d'images MS Windows avec Packer. Je n'ai pas essayé d'en construire une.

Quelle est la fonction de "/deployment-playground/" dans mes projets ? #WebDev, #software-engineering, #DevOps, #deployment

L'objectif de cette note est d'expliquer ce que sont les dossiers /deployment-playground/ et ma pratique consistant à les intégrer dans la plupart de mes projets de développement web.

Je pense me souvenir que j'ai commencé à intégrer ce type de dossier vers 2018.

Au départ, je nommais ce dossier /demo/ dont l'objectif était le suivant : permettre à un développeur de lancer localement le plus rapidement possible une instance de démo complète de l'application.

Pour cela, ce dossier contenait généralement :

  • Un docker-compose.yml qui permettait le lancer tous les services à partir des dernières images Docker déjà buildé. Soit les images de la version de l'environnement de développement, staging ou production.
  • Un script d'injection de données de fixtures ou de données spécifiques de démonstration.
  • Mise à disposition des logins / password d'un ou plusieurs comptes utilisateurs.

Cet environnement était configuré au plus proche de la configuration de production.

Avec le temps, j'ai constaté que mon utilisation de ce dossier a évolué. Petit à petit, je m'en servais pour :

  • Aider les développeurs à comprendre le processus de déploiement de l'application en production, en fournissant une représentation concrète des résultats des scripts de déploiement.
  • Permettre aux développeurs de tester localement la bonne installation de l'application, afin de reproduire les conditions de production en cas de problème.
  • Faciliter l'itération locale sur l'amélioration ou le refactoring de la méthode de déploiement.
  • Et bien d'autres usages.

J'ai finalement décidé de renommer ce dossier deployment-playground, un bac à sable pour "jouer" localement avec la configuration de production de l'application.

Je ne peux pas vous partager mes exemples beaucoup plus complets qui sont hébergés sur des dépôts privés, mais voici quelques exemples minimalistes dans mes dépôts publics :

Déploiement de Sish #selfhosting, #tooling, #dev-kit

J'ai publié deux nouveaux playgrounds :

Cela fait depuis 2018 que je souhaite tester la génération d'un certificat de type "wildcard" avec le challenge DNS-01 de la version 2 de ACME.
Bonne nouvelle, j'ai testé avec succès cette fonctionnalité dans le playground : dnsrobocert-playground.

Est-ce que je vais généraliser l'usage de certificats wildcard générés avec un challenge DNS-01 à la place de multiples challenge HTTP-01 ?
Pour le moment, je n'en ai aucune idée. J'ai utilisé un challenge DNS-01 pour déployer sish.

L'avantage d'un certificat wildcard réside dans le fait qu'il n'a besoin d'être généré qu'une seule fois et peut ensuite être utilisé pour tous les sous-domaines. Toutefois, il doit être mis à jour tous les 90 jours.
Actuellement, je n'ai pas trouvé de méthode pratique pour automatiser son déploiement. Par exemple, pour nginx, il serait nécessaire d'automatiser l'upload du certificat dans le volume du conteneur nginx, ainsi que l'exécution de la commande nginx -s reload pour recharger le certificat.

Concernant le second playground, j'ai réussi à déployer avec succès sish.
Voici un exemple d'utilisation :

$ ssh -p 2222 -R test:80:localhost:8080 playground.stephane-klein.info
Press Ctrl-C to close the session.

Starting SSH Forwarding service for http:80. Forwarded connections can be accessed via the following methods:
HTTP: http://test.playground.stephane-klein.info
HTTPS: https://test.playground.stephane-klein.info

Je trouve l'usage plutôt simple.

Je compte déployer sish sur sish.stephane-klein.info pour mon usage personnel.

Journal du samedi 28 décembre 2024 à 17:10 #contribution, #DevOps, #admin-sys, #dns, #power-dns

Comme mentionné dans la note 2024-12-28_1621, j'ai implémenté un playground nommé powerdns-playground.
J'ai fait le triste constat de découvrir encore un projet (PowerDNS-Admin) qui ne supporte pas une "automated and unattended installation" 🫤.

PowerDNS-Admin ne permet pas de créer automatiquement un utilisateur admin.

Pour contourner cette limitation, j'ai implémenté un script configure_powerdns_admin.py qui permet de créer un utilisateur basé sur les variables d'environnement POWERDNS_ADMIN_USERNAME, POWERDNS_ADMIN_PASSWORD, POWERDNS_ADMIN_EMAIL.

Le script ./scripts/setup-powerdns-admin.sh se charge de copier le script Python dans le container powerdns-admin et de l'exécuter.

J'ai partagé ce script sur :

Journal du samedi 28 décembre 2024 à 16:21 #WebDev, #DevOps, #admin-sys, #yak, #dns, #power-dns

Je viens de tomber dans un Yak! 🙂.

Je cherchais des alternatives Open source à ngrok et j'ai trouvé sish (https://docs.ssi.sh/).

Côté client, sish utilise exclusivement ssh pour exposer des services (lien la documentation).

Voici comment exposer sur l'URL http://hereiam.tuns.sh le service HTTP exposé localement sur le port 8080 :

$ ssh -R hereiam:80:localhost:8080 tuns.sh

Je trouve cela très astucieux 👍️.

Après cela, j'ai commencé à étudier comment déployer sish et j'ai lu cette partie :

This includes taking care of SSL via Let's Encrypt for you. This uses the adferrand/dnsrobocert container to handle issuing wildcard certifications over DNS.

source

Après cela, j'ai étudié dnsrobocert qui permet de générer des certificats SSL Let's Encrypt avec la méthode DNS challenges, mais pour cela, il a besoin d'insérer et de modifier des DNS Record sur un serveur DNS.

Je n'ai pas envie de donner accès à l'intégralité de mes zones DNS à un script.
Pour éviter cela, j'ai dans un premier temps envisagé d'utiliser un serveur DNS managé de Scaleway, mais j'ai constaté que le provider Scaleway n'est pas supporté par Lexicon (qui est utilisé par dnsrobocert).

Après cela, j'ai décidé d'utiliser PowerDNS et je viens de publier ce playground : powerdns-playground.